Falconsor veut se relancer avec sa plate-forme FreeStor

FreeStor combine les savoir-faire en virtualisation du stockage et protection de données de FalconStor, qui se positionne sur le marché du Software Defined Storage.

C’est en quelque sorte un retour aux sources que vient d'effectuer cette semaine FalconStor avec le lancement de FreeStor, une plate-forme de stockage logicielle, qui intègre l’ensemble des savoir-faire de la firme en matière de virtualisation de stockage, d’optimisation de données, de protection et de migration de données.

Une appliance de virtualisation qui offre des services très riches

Cela faisait près de cinq ans que la plate-forme de virtualisation de stockage de la firme n’avait pas connu une mise à jour majeure (même si on avait pu avoir un premier aperçu des travaux de l’éditeur, lorsque Violin Memory a lancé puis mis à jour sa gamme de baies 100% Flash Concerto, ces dernières s’appuyant sur une version OEM du logiciel de FalconStor).

FreeStor est un héritier direct de Network Storage Server (NSS), mais aussi le produit de cinq ans d'efforts pour faire converger l'ensemble des technologies de FalconStor en une plate-forme unique. La solution se présente sous la forme d’une appliance matérielle ou d’un logiciel, que les entreprises peuvent déployer sur le serveur de leur choix. Elle embarque les services de virtualisation de stockage, de réplication, de déduplication de données, de CDP et de sauvegarde de FalconStor, enrobés par une nouvelle couche d’administration graphique et de nouvelles API. Elle est une concurrente directe des solutions de DataCore.

Architecture de FreeStorArchitecture de FreeStor

FreeStor s’intercale entre les serveurs et les baies de stockage dans le datacenter et  fournit une couche d’abstraction précieuse, facilitant les mouvements de données sans disruption entre baies de stockage et ce quel que soit l’hyperviseur ou l’OS utilisé sur les serveurs et fournissant aussi un point de contrôle permettant le pilotage des ressources de stockage sous-jacente depuis un point unique..

Une plate-forme dérivée de celle développée par FalconStor pour Violin Memory

FreeStor est un écho des développements opérés conjointement par FalconStor avec Violin pour la conception des baies 100% Flash Concerto (qui ne sont ni plus ni moins que des baies Violin Series 6000 virtualisées par la couche de services de FalconStor). FalconStor a déjà reçu 12 M$ dans le cadre du contrat de développement de la couche de service des baies Concerto, qui s’appuie sur des versions améliorées des composants historiques de l’éditeur (NSS, CDP, RecoverTrac, Backup et Replication). Il est toutefois à noter qu’il n’existe aucun chemin de migration entre ces anciens produits et FreeStor, l’architecture du produit ayant considérablement évolué. FalconStor propose toutefois des services pour aider ses clients existants à migrer vers la nouvelle plate-forme.

La facturation se fait au volume de données ingérées par l’appliance et ce quels que soit les services de données utilisés, ce qui selon Tim Sheets, le vice-président du marketing  de FalconStor « garantit aux utilisateurs un modèle de facturation prévisible ». On pourrait toutefois opposer à ce raisonnement qu’il ne permet pas forcément à un client de bénéficier des avantages de la déduplication.  FreeStor fournit en effet de services de déduplication au fil de l’eau (« inline deduplication ») pour le stockage bloc et la roadmap de l’éditeur prévoit aussi l’extension de ces services au stockage en mode fichiers.

Une plate-forme évolutive et pilotable par API

La plate-forme de FreeStor peut supporter jusqu’à 128 serveurs FreeStor en cluster (serveurs bi ou quadri-sockets) déployés en local, sous forme de metrocluster ou de cluster étendu. Selon FalconStor , une configuration à deux nœuds serveurs récent supporte jusqu’à 1 million d’IOPS. Il est possible de concevoir des clusters en mode actif/actif et l’ensemble peut être piloté via une API Restful depuis un orchestrateur.

Avec FreeStor, Falconstor espère renouer avec la croissance. L’an passé, les revenus de la firme ont, en en effet, reculé de 21% pour finir à 46,3 M€.

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