Cet article fait partie de notre guide: Le Who's Who 2016 de l'Hyperconvergence

Gartner : + 150% pour le marché hyperconvergé entre 2016 et 2019

Selon Gartner le marché de l'hyperconvergence devrait passer de 2 milliards de dollars en 2016 à 5 milliards de dollars en 2019.

Selon Gartner, le marché des systèmes hyperconvergés devrait progresser de 79% en 2016 pour atteindre près de 2 milliards de dollars, une prédiction qui semble en ligne avec les chiffres de son concurrent IDC, qui évaluait récemment à 355,9 M$ les revenus de ce segment au quatrième trimestre 2015 (+170,5 % sur un an).

Les observations de Gartner confirment l’intérêt croissant des utilisateurs pour la technologie hyperconvergée. Le cabinet estime que le marché des systèmes hyperconvergés sera le segment du marché des systèmes intégrés qui progressera le plus vite au cours des trois prochaines années, pour atteindre près de 5 milliards de dollars en 2019. Cette croissance se fera toutefois au prix de la cannibalisation d’autres segments du marché comme celui des systèmes convergés qui avait déjà marqué le pas au dernier trimestre 2015.

Pour Andrew Butler, vice-président et analyste de Gartner, « le marché des systèmes intégrés est en phase de maturation, et de plus en plus d’utilisateurs mettent à jour et étendent leurs déploiements initiaux ». Selon lui, « nous sommes sur le point de vivre une troisième phase de la vie des systèmes intégrés ».

La première phase (2005-2015) a été celle des serveurs lames. La phase 2 a été marquée par l’émergence des infrastructures convergées et par l’avènement de l’hyperconvergence. Elle a débuté en 2010 et devrait se poursuivre jusqu’en 2020. La phase 3, qui vient de débuter, correspond à la livraison continue d’applications et de microservices sur les plates-formes hyperconvergées. Elle devrait courir jusqu’en 2025.

Cette troisième phase permettra aux entreprises de délivrer des infrastructures composables et dynamiques en s’appuyant sur des composants matériels désagrégés explique Gartner. Il faudra pour cela étendre les déploiements actuels qui sont en général limités et générateurs de silos.

L’objectif est à terme de rendre l’infrastructure transparente et d’en faire un service d’utilité adaptable et contrôlé par logiciel. « L’hyperconvergence n’est pas une destination, mais un voyage progressif » explique Butler, tout en soulignant qu’à terme rien ne s’oppose à ce que les architectures hyperconvergées soient utilisées pour héberger les applications critiques de l’entreprise.

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