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Fujitsu : MetaArc désormais accessible aux entreprises françaises

Fujitsu veut davantage s'ancrer dans le paysage IT en France. Le Japonais porte sa plateforme MetaArc auprès des entreprises hexagonales.

Fujitsu a choisi son événement Fujitsu Innovation Gathering qui s’est tenu hier à Paris pour asseoir un peu plus sa stratégie autour du Cloud hybride dans l’Hexagone et montrer combien le groupe comptait investir en France. Le Japonais a officiellement annoncé que sa plateforme MetaArc était désormais accessible aux entreprises françaises, presque 8  mois après son lancement officiel lors du Fujitsu Forum à Munich.

MetaArc correspond à ce que Fujitsu appelle une Digital Business Platform, soit une plateforme Cloud qui permet d’accompagner  les entreprises dans leur transition vers le numérique. Une transition qui passe inévitablement par la mise en place d’environnement Cloud – privé publie et hybride. Mais si cette composante Cloud est soutenue par la couche K5 qui lui sert de socle, MetaArc a aussi pour vocation de proposer une série de services applicatifs dont la vocation est de bien soutenir les usages numériques. 

« Avec MetaArc , Fujitsu est ainsi bien positionné dans le Fast IT », résume Micheal Keegan, International Business Leader et membre du Board de Fujitsu. Ce « Fast IT », par opposition au « Robust IT », qui qualifie les cycles de l’IT traditionnelle, représente aujourd’hui un pan en croissance au sein de groupe (mais compte pour 4% des activités). 

Une plateforme mêlant infrastructure Cloud, services applicatifs et orchestration

Parmi ces services applicatifs, on retrouve logiquement la mobilité, la Big Data, l’Internet des objets et l’Intelligence artificielle. Autant de cas d’usage pré-câblés par Fujitsu qui doivent selon le groupe accélérer le déploiement de services et d’applications (et donc accélérer la mutation vers le numérique). Toutefois, cela n’est pas figé, ajoute Joseph Reger, CTO EMIEA chez Fujitsu qui avait fait le déplacement pour l’occasion. Car Fujitsu entend aussi ouvrir cette couche (que Fujitsu baptise MetaArc Digital Solutions) à des tiers, afin de créer un écosystème autour de sa plateforme. Sans toutefois aller jusqu’à la mise en place d’un véritable magasin applicatif public, nuance toutefois le CTO.

Le liant entre la partie infrastructure et les services applicatif est assuré par la plateforme Apigee, a appris LeMagIT.

Cette plateforme permet donc d’orchestrer et de gérer des services Fujitsu, mais aussi des services externes, dans un environnement de Cloud hybride. Des services AWS ou Azure peuvent donc y être raccordés. Joseph Reger confirme également que les entreprises peuvent aussi faire le choix de remplacer K5 par leur propre infrastructure  de cloud privé.

MetaArc supporte logiquement les applications en conteneurs, via sa couche K5. Elle embarque aussi UForge du Français USharesoft, racheté par le Japonais en novembre 2015. UForge permet de gérer le cycle de vie des applications dans le Cloud.

Enfin précise Joseph Reger, les clients français de MetaArc pourront consommer les services de la plateforme à partir des datacenters européens de Fujitsu, localisés en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne, mais pas en France. « La priorité n’a pas été de monter la plateforme dans des datacenters en France, a expliqué Benjamin Revcolevschi, DG Fujitsu France. On a fait le choix de servir nos clients français à partir nos infrastructures disponibles.  Il s’agit d’une approche très progressive, et davantage déterminée par les besoins. » 

Fujitsu veut accélérer en France

Mais pour Fujitsu, cette disponibilité de MetaArc pour les entreprises françaises, ainsi que l’événement Fujitsu Innovation Gathering – qui accueillait pour la première fois les labos européens du Japonais en France – est aussi un symbole : celui de la volonté de Fujitsu de donner un coup d’accélérateur de ses activités et de son positionnement en France.

D’abord dans la transformation numérique et dans le Cloud hybride, comme a pu le démontrer MetaArc, mais aussi dans sa relation avec les entreprises françaises, a lancé Benjamin Revcolevschi. En bref, Fujitsu a bien l’intention de multiplier les investissements en France. « La France occupe une place importante dans le numérique et cela est clé pour Fujitsu, qui veut investir et créer des emplois », affirme François Fleutiaux, sénior vice-président, en charge des ventes EMEIA.

 

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