Résultats : Dell plombé par le déclin du PC

Sortir de la bourse pour transformer plus rapidement la société. L'urgence du projet de Michael Dell, un rachat par effet de levier de 24,4 Md$ avec l'appui du fonds Silver Lake et de Microsoft, qui doit encore être approuvé par les actionnaires, semble indiscutable à la lecture des résultats du constructeur.

Sortir de la bourse pour transformer plus rapidement la société. L'urgence du projet de Michael Dell, un rachat par effet de levier de 24,4 Md$ avec l'appui du fonds Silver Lake et de Microsoft, qui doit encore être approuvé par les actionnaires, semble indiscutable à la lecture des résultats du constructeur. Au titre de son exercice annuel, la société annonce un chiffre d'affaires en décroissance de 8 %, à près de 57 Md$. Sur le dernier trimestre de l'exercice, le recul atteint même 11 % par rapport à l'année précédente. 

Même si la société reste largement profitable (avec un bénéfice annuel de plus de 3 Md$, en contraction de 24 %), la décomposition du chiffre d'affaires laisse apparaître les difficultés de marché de Dell sur tous les segments, excepté celui des serveurs et des réseaux. Sur ce dernier, le Texan voit son activité progresser de 18 % au quatrième trimestre, une amélioration de la croissance par rapport aux trois premiers trimestres de l'exercice. Reste que cette activité ne pèse que 19 % du total et qu'elle intègre les revenus de logiciels acquis récemment (comme Quest et SonicWall), ce qui dope les chiffres. A lui seul, Quest a généré plus de 200 M$ au quatrième trimestre, sur les 2,6 Md$ de la division. 

Dans les autres segments, hormis les services (- 3 %), toutes les activités connaissent une décroissance à 2 chiffres au quatrième trimestre. A commencer par les activités PC portables et PC de bureau (encore près de 50 % du CA total à elles deux), qui reculent respectivement de 25 et 14 %. Plus surprenant, les divisions stockage d'un côté et logiciels et périphériques de l'autre voient leur chiffre d'affaires reculer également de 13 et 11 %. 

Notons enfin que le groupe connaît sa décroissance la plus significative (- 14 %) sur la zone EMEA.

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