Mode d'emploi : le développement Java propice au nomadisme

Freelance, télétravailleur, adepte du travail à temps partiel ou des horaires flexibles : le développeur Java entre dans la catégorie des activités professionnelles les plus propices au travail flexible et au nomadisme … en Amérique du nord. Flexjobs, le site de recherche et d'annonces d'emploi qui avance ce constat, se base sur la confrontation chiffrée des offres et des demandes. Les spécialistes de l'environnement Java se classent au cinquième rang en termes de flexibilité de l'organisation personnelle du travail, derrière les professionnels de santé (infirmiers), les enquêteurs, les écrivains, les pros du marketing et devant les managers de projets, les commerciaux, les comptables.

De ce côté de l'atlantique, le nombre d'offres aux compteurs de divers sites dédiés (de Monster à DoyouJava, en passant par les sites pour travailleurs indépendants ou freelance) semble confirmer  la tendance à une certaine mobilité (turnover) des spécialistes Java dans l'Hexagone. Avec, par exemple, 369 offres stipulant cette compétence à ce jour sur le site freelance-info.fr, gardant celle-ci en tête du palmarès des missions proposées semaine après semaine.

Par ailleurs, la compétence Java (J2E) reste la plus recherchée aux Etats-Unis (selon le site Dice.com), en tête de liste des 20 langages de programmation les plus souvent cités par les employeurs. Pour autant, la localisation géographique de l'emploi n'est pas indifférente, nonobstant le fait qu'il n'est aucunement besoin d'être dans un endroit précis pour programmer et accéder aux ressources nécessaires. Selon le site Stack Overflow (cité par eWeek.com),  dans la région de New York City, la compétence Java n'est supplantée que par Python et Ruby, tandis qu'à San Francisco, Java arrive neuvième dans la liste des compétences en développement les plus demandées.