Red Hat place ManageIQ dans l’Open Source

Plus d’un an et demi après avoir racheté ManageIQ pour plus de 100 millions de dollars, Red Hat a décidé de placer la solution de cette même société, spécialisée dans la gestion et l’automatisation de services cloud, dans l’Open Source.

Plus d’un an et demi après avoir racheté ManageIQ pour plus de 100 millions de dollars, Red Hat a décidé de placer la solution de cette même société, spécialisée dans la gestion et l’automatisation de services cloud,  dans l’Open Source. Si en effet depuis le rachat, ManageIQ avait été intégré aux outils identiques de la firme au chapeau rouge, Cloud Forms, la solution n’avait toujours pas été ouverte.

Désormais, explique Red Hat dans un communiqué, ManageIQ sera  entouré d’une communauté qui prendra en charge la gouvernance du projet. Red Hat confirme également contribuer à des outils d’intégration et d’orchestration pour automatiser les services de cloud hybrides, notamment.  AutoTrader Group, Booz Allen Hamilton, CiRBA et Chef Software sont également cités comme contributeurs à la communauté dont la création devrait être effective dans les semaines à venir, indique encore Red Hat

Avec cette mise à l’Open Source, Red Hat entend surtout créer un modèle open source qui servira de fondation à son produit commercial CloudForms. Mais également renforcer les développements de la communauté OpenStack dont les membres, ainsi qui l’ensemble des entreprises ayant choisi le framework Open Source, reçoivent une brique essentielle, et manquante, de l’écosystème OpenStack. Même si comme l’indique le site du projet (http://manageiq.org/), ManageIQ s’intégre également avec VSphere et AWS notamment.

« Nous pensons que l’intégralité du cloud doit être ouverte, sans lock-in, nous contribuons donc cette base de code pour ouvrir la brique management pour la première fois », a commenté, Joe Fitzgerald, general manager, cloud management, Red Hat,, dans un communiqué. Et si l’on en croit l’analyste Michael Coté, directeur de recherche, au sein du cabinet de conseil 451 group, cette brique automatisation et administration semblait faire défaut à OpenStack. « OpenStack a évolué à grande vitesse et il est clair qu’e des fonctions de monitoring et d’administration étaient souhaitables, depuis les bases d’un monitoring [classique] à une orchestration de haut niveau. »

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