Red Hat progresse de 18% au T3 et rachète ManageIQ

Pour son troisième trimestre 2013 (clos le 30 novembre 2012), Red Hat a fait état d’un chiffre d’affaires en hausse de 18% à 343,6 millions de dollars.

Pour son troisième trimestre 2013 (clos le 30 novembre 2012), Red Hat a fait état d’un chiffre d’affaires en hausse de 18% à 343,6 millions de dollars. Le groupe de Raleigh profite notamment de la bonne santé de son modèle, bâti sur l’abonnement aux services et au support. Cette ligne budgétaire, qui constitue l’essentiel des revenus du groupe, a ainsi progressé de 19% d’une année sur l’autre pour s’établir à 294,1 millions de dollars ce trimestre. Les activités liées à la formation et aux autres services de conseil ont quant à elles augmenté de plus de 13% pour s’établir à 49,4 millions de dollars. Ces bons résultats dépassent par ailleurs les prévisions du marché, nous rapportent nos confrères de Bloomberg, les analystes tablant sur un CA de 338,1 millions de dollars ce trimestre. Toutefois, plombé notamment par des coûts d’acquisitions, le bénéfice net de la société chute de 9,2%, tout comme le résultat opérationnel qui fléchit de 7% sur le trimestre. Depuis octobre 2011, la société a racheté trois sociétés, indique Jim Whitehurst, le CEO de Red Hat. D'ailleurs le communiqué de la firme confirme la finalisation du rachat de FuseSource - un

ESB Open Source racheté à Progress software. Mais ce n'est pas la seule annonce de Red Hat. l'éditeur a aussi profité de la publication de ses résultats pour présenter l’acquisition de ManageIQ pour quelque 104 millions de dollars. Cette société américaine est spécialisée dans l’automatisation et la gestion de ressources des environnements Cloud. Sa solution figurait cette année parmi les finalistes des prix "Best of VMworld" remis chaque année par nos confrère de SearchServerVirtualization lors de VMworld. Pour Red Hat, ce rachat s’inscrit dans une volonté de renforcer son offre de gestion des clouds hybrides. ManageIQ supporte les hyperviseurs Hyper-V, ESX, ainsi que Xen. Sa technologie doit ainsi venir compléter CloudForms et Red Hat Enterprise Virtualization, en proposant des outils de gestion de provisioning de ressources de stockage et de serveurs, l’optimisation de workload, de conformité ainsi que des fonctions d’analytique et de gestion du cycle de vie des machines virtuelles, indique Red Hat dans un communiqué. L'éditeur n'a en revanche pas indiqué s'il entendait ou non publier le code source des outils de ManageIQ comme il l'a fait pour ses précédentes acquisitions. Il faudra sans doute attendre la finalisation de l'acquisition pour avoir plus de certitudes en la matière.

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