Objets connectés : du partage nait l’intelligence

Tout au long de l'année 2012, InnoverMaintenant.fr, blog édité par SAP France permettra aux experts de l'éditeur de donner leur point de vue sur la création de valeur par les systèmes d'information au service des entreprises. Ces tribunes seront régulièrement publiées sur LeMagIT. Cette semaine InnoverMaintenant.fr revient sur les objets connectés et surtout la nécessité de développer un environnement logiciel adapté, seule garantie d’un monde de machines réellement intelligentes.

Equipés de puces à radio-fréquences, les machines ou les objets deviendraient intelligents. Une expression pour le moins abusive. Car le fait qu’un objet communique sa position ou son statut ne rend pas l’organisation qui le gère ou le manipule plus intelligente. En réalité, c’est le logiciel qui peut lui conférer cette intelligence, aider cette organisation à être plus productive, à mettre en place des processus plus efficaces, donc moins coûteux. Limiter cette réflexion au seul cadre de l’organisation reste d’ailleurs très limitatif. Comme le montre l’exemple de la chaîne logistique, c’est bien dans l’échange de données en temps réel entre partenaires que résident les vrais gisements d’efficacité. Si cet exemple est bien connu, et a donné naissance aux premiers usages des étiquettes RFID permettant de tracer en temps réel le déplacement d’un objet ou d’un contenant au sein d’une chaîne de valeur, la multiplication des objets connectés ouvre aujourd’hui de nouveaux horizons. C’est le cas par exemple dans ce qu’on appelle la gestion d’actifs. L’idée ? Relier au système d’information des objets appartenant à l’entreprise, mais disséminés dans l’organisation ou dans un réseau de distributeur, afin de gagner en visibilité sur ces actifs. SAP a ainsi accompagné un géant de l’agro-alimentaire dans l’intégration à ses systèmes d’information des distributeurs de canettes de boisson ou de glaces. En fonction du nombre d’ouvertures et fermetures des congélateurs – comptabilisé par un capteur – et de la météo des zones où sont implantés ces congélateurs, cet industriel parvient à optimiser les réapprovisionnements et ainsi éviter les ruptures. Ce principe, qui voit un industriel intégrer en temps réel des informations issues de son réseau de distribution, permet au passage de rééquilibrer les relations entre ces deux catégories d’acteurs, en redonnant à l’industriel la main sur les réapprovisionnements.

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