Cisco commence à supprimer des postes, 1 500 à 2 000 salariés probablement concernés

Effets de la crise confirmés pour Cisco, le numéro un des équipementiers réseaux et acteur clé d’Internet.

Effets de la crise confirmés pour Cisco, le numéro un des équipementiers réseaux et acteur clé d’Internet. Lors de la présentation des derniers résultats, John Chambers – le patron du groupe – avait prévenu qu’une réorganisation était à l’étude. Elle se soldera probablement par la suppression de 1 500 à 2 000 postes (soit de 2,3 à 3,1% des 64 000 employés de la firme), selon The Wall Street Journal. Les 250 premiers touchés – à San Jose, Californie, siège social du groupe – sont partis la semaine dernière. L’ensemble des activités, tant aux Etats-Unis qu’à l’étranger, devraient être touchées. Alors que Microsoft s’est résolu à une charrette de masse (5 000 postes supprimés, plus de 5% des effectifs) et qu’IBM n’annonce rien mais procède – de sources concordantes – à des licenciements rampants dans plusieurs positions, Cisco choisit une voie intermédiaire en annonçant des départs mais sans être très précis quand à la dimension de la « réorganisation ». Des termes même de la société, « Cisco évalue en permanence ses priorités commerciales, son besoin en ressources et son effectif global dans le cadre de sa gouvernance d’entreprise ».

Lors de la présentation des résultats pour son deuxième trimestre, début février, John Chambers anticipait pour le 3ème trimestre, un recul de 15 % à 20 % de l’activité du groupe, un recul beaucoup plus net que celui attendu, jusqu’à présent, par les analystes.

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