Wallix lève 2 millions d’euros et fait entrer le FSN à son capital

L’éditeur de solutions de sécurité Wallix annonce une levée de fonds supplémentaire de 2 millions d’euros pour financer son développement en Europe. La société de Jean-Noël de Galzain accueille également un premier investisseur institutionnel à son capital, le Fonds national pour la Société Numérique, qui injecte 1,3 millions d’euros dans la société.

Levée de fonds : 2e round. Wallix, éditeur français de solutions de sécurité, annonce avoir réalisé une levée de fonds de 2 millions d’euros qui viendra compléter celle effectuée en octobre 2011, également de 2 millions d’euros. Réalisé auprès de ses actionnaires historiques, entrés au capital en octobre dernier, ce tour de table fait surtout entrer au capital de la société un acteur beaucoup plus institutionnel, le FSN (Fonds national pour la Société Numérique).

Ce nouvel actionnaire de poids, qui a investi 1,3 millions d’euros dans la société, «pour une part minoritaire de Wallix», souligne Jean-Noël de Galzain, le Pdg de l’éditeur, rejoint donc la société de capital risque Auriga Ventures et TDH, la holding personnelle de Thierry Dassault, qui avait investit en octobre 2011. Au total, Wallix a ainsi réalisé un tour de table de 4 millions d’euros.

«Nous avions besoin de 4 millions d’euros pour assurer notre développement en France et en Europe», assure-t-il. Cette dernière levée de fonds devrait ainsi contribuer à aligner la société sur ses plans de développements. Cet apport d’argent frais servira à la société à poursuivre ses opérations commerciales en Europe. «En France, nous avons enclenché notre stratégie de développement de WAB [Wallix AdminBastion, NDLR] il y a 18 mois, confie-t-il. Puis nous avons lancé nos activités au Royaume-Uni à l’été dernier. Au prochain semestre, nous lançons nos opérations en Allemagne avec un distributeur et un réseau de partenaires». Wallix dispose également d’un réseau de revendeurs en Suisse, au Maghreb et au Benelux notamment. Le bureau aux Etats-Unis est pour l’heure «calme». «Le FSN était intéressé par notre plan de développement européen», ajoute Jean-Noël de Galzain. Mais au delà, il considère également les relations avec le pôle de compétitivité Systematic (dont il est le vice-président) et avec les labos de recherche comme l’Inria, comme un argument clé dans l’investissement.  En revanche, l’Open Source, sur laquelle la société repose une partie de son ingénierie, n’a pas été déterminant dans ces accords, confirme-t-il.

Second volet stratégique, structurer les équipes. Ces 2 millions d’euros supplémentaires viendront également renforcer les équipes R&D de la société et financer la création d’un pôle produit, qui travaillera de pair avec celles-ci. Les équipes de support et commerciales devraient également bénéficier de nouvelles recrues. La société table sur un plan de recrutement d’une dizaine de personnes. Bref résume Jean-Noël de Galzain, ce financement va nous permettre de «continuer notre développement sereinement» et d’atteindre les objectifs : outre le fait de vouloir doubler son chiffre d’affaires en France, Wallix compte bien se reposer sur son expansion européenne pour alimenter sa croissance. La société prévoit de réaliser le tiers de son CA à l’étranger à l'horizon 2013. Date à laquelle Wallix s’est fixée pour objectif d’atteindre la profitabilité globale - la société est aujourd’hui rentable en France, affirme son Pdg.

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