Freescale ferme son site toulousain et prévoit plus d’un millier de licenciements

Freescale, fabricant américain de composants pour les télécoms mais également l’automobile, a annoncé la fermeture de son site de Toulouse d’ici 2011. L’ancienne filiale semi-conducteurs de Motorola compte à Toulouse 1 900 salariés dont 700 cadres et d’ingénieurs qui ont été très surpris par l’annonce hier de ce plan de fermeture.

Freescale, fabricant américain de composants pour les télécoms mais également l’automobile, a annoncé la fermeture de son site de Toulouse d’ici 2011. L’ancienne filiale semi-conducteurs de Motorola compte à Toulouse 1 900 salariés dont 700 cadres et d’ingénieurs qui ont été très surpris par l’annonce hier de ce plan de fermeture. Plus des deux tiers des emplois sont menacés.

Si une rumeur circulait depuis le mois de septembre sur une possible fermeture, il semble que la direction n’est communiquée que très tard sur les difficultés réelles du groupe. A priori, une activité de R&D pourrait être sauvée mais elle ne concernerait que 500 emplois.


La direction prévoit d’ouvrir rapidement les consultations avec le comité d’entreprise. Dans le communiqué présentant les résultats trimestriels du groupe, celui-ci estime le coût du plan de licenciement à 200 millions de dollars avec, à terme, une économie annuelle réalisée du fait de l’opération se montant à 100 millions de dollars.


Pour son premier trimestre fiscal, le fabricant de semi-conducteurs a vu ses ventes chuter de plus de 40% à 840 millions de dollars. Un plan d’économie est d’ores et déjà à l’œuvre qui n’avait jusqu’à présent pas touché la France.

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