Salesforce : le recul d'abord, la manifeste après

A l'occasion du Seca, Jean-Louis Baffier, directeur des ventes EMEA chez Salesforce a confirmé que le spécialiste de la GRC hébergé n'est pas signataire du manifeste pour un nuage plus ouvert.

A l'occasion du Seca, Jean-Louis Baffier, directeur des ventes EMEA chez Salesforce a confirmé que le spécialiste de la GRC hébergé n'est pas signataire du manifeste pour un nuage plus ouvert.

« Je ne sais pas dire aujourd'hui si on va le signer et si oui, quand on le fera ».
Puis, il a expliqué au MagIT.fr que l'interopérabilité et l'intégration étaient des problématiques que Salesforce prend en compte depuis très longtemps. « Nous sommes en avance sur les autres en ce domaine ou possédons à minima un niveau identique » avec l'intégration des Google Apps ou d'Amazon à Force.com.
Et d'ajouter : « l'intéropérabilité est importante, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs, l'important est d'avoir du recul sur le sujet et je ne suis pas certain que tous [en parlant des signataires, NDLR] ces gens qui crée du buzz aient le même recul que nous sur le sujet du Cloud Computing, du moins. »

Il conclut : « Faut-il commencer par donner des leçons sur l'intéropérabilité ou commencer avec des choses très concrètes comme avoir des clients ? », tout en admettant qu'il faudra à terme se pencher sur les problèmes [notamment de standards, NDLR] posés par le manifeste. En gros, selon lui, signer ce manifeste n'apporterait rien aux clients de Salesforce aujourd'hui, car tout a déjà été réalisé en leur sens. Pourquoi alors travailler avec des acteurs qui n'ont pas le recul ?

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