Piratage logiciel : la France, plus mauvais élève en Europe

1,9 milliard d’euros : c’est la valeur du piratage en France, estimé par le Business Software Alliance (BSA) dans sa dernière étude réalisée par IDC. Une valeur ou plutôt “ un manque à gagner considérable pour l’économie française” comme le rappelle Jean-Sebastien Mariez, porte-parole de BSA, dans un communiqué, qui classe la France en tête du palmarès des 27 pays européens.

1,9 milliard d’euros : c’est la valeur du piratage en France, estimé par le Business Software Alliance (BSA) dans sa dernière étude réalisée par IDC. Une valeur ou plutôt “ un manque à gagner considérable pour l’économie française” comme le rappelle Jean-Sebastien Mariez, porte-parole de BSA, dans un communiqué, qui classe la France en tête du palmarès des 27 pays européens. L’organisation explique que cela représente 39% des logiciels installés en France - sans toutefois distinguer s’il s’agit de logiciels installées en entreprise ou dans le grand public.
Lors de la publication 2009 de son baromètre du piratage annuel, le lobby des éditeurs de logiciels, faisait état d’un taux de piratage de 40 % en France et évoquait, à l’époque, une baisse de 1%, par rapport à 2008. En 2010, donc, le piratage en France a reculé d’un autre petit 1%.

A l’échelle européenne, la valeur commerciale des logiciels piratés est estimée à 10 milliards d’euros, contre 44 milliards au niveau monde. Le BSA pointe du doigt “le rôle moteur” des pays émergents dans le piratage, dont le taux de piratage est “ 2,5 fois supérieurs à ceux du monde développé et la valeur commerciale des logiciels piratés (21,7 milliards d’euros) y représente plus de la moitié du total mondial”.

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