ArcelorMittal retient CSC pour externaliser son infrastructure IT européenne

Déjà en novembre dernier, le projet semblait avancer à grand pas, malgré d’importantes zones d’ombre.

Déjà en novembre dernier, le projet semblait avancer à grand pas, malgré d’importantes zones d’ombre. Selon nos confrères de Datanews.be, l’affaire est désormais entendue : ArcelorMittal confierait l’externalisation de son infrastructure IT à l’échelle européenne à CSC, aux dépens de HCL Technologies, mais aussi de HP, IBM, Wipro et Capgemini, qui étaient également sur les rangs. Le périmètre serait aussi large que nous le laissait entendre il y a quelques mois Emile Hibon, secrétaire au comité d’entreprise : les réseaux, serveurs, mainframes, postes de travail... «tout ce qui supporte les flux de pilotage des processus métiers. Mais pas les systèmes de commande des hauts fourneaux par exemple.» 

Joint par téléphone, Emile Hibon précise toutefois que le contrat n'est pas encore effectivement signé : "pour l'heure, CSC est l'offre préconisée par le groupe projet. Viendra ensuite la phase de consultation." Avec notamment un comité d’entreprise européen, courant janvier, qui devrait donner une nouvelle occasion au syndicats d’exprimer leur désapprobation du projet. Surtout que, selon les syndicats, la proposition de restructuration interne qu'ils avaient proposée n'aurait jamais véritablement eu ses chances même si elle n'aurait été que 7 % plus onéreuse que celle présentée par CSC - dont le montant exact n'a pas été communiqué mais qui pourrait atteindre 400 M€, selon le Business Standard. Pour autant, un revirement semble peu probable à ce stade.

Selon nos confrères belges, 80 personnes devraient rejoindre CSC en Belgique. En novembre dernier, la CFE-CGC estimait à 600 personnes le nombre d’informaticiens concernés en Europe, dont 162 en France, soit par un transfert au sous-traitant, soit par une ré-orientation professionnelle interne.

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