Le Cloud, un nuage qui détruit la couche d’ozone, selon Greenpeace

Le Cloud pas si écolo que ça.

Le Cloud pas si écolo que ça. C’est l'une des conclusions du dernier rapport de Greenpeace qui explique que la montée en puissance des services liés au Cloud Computing - dont un point de départ pour les applications grand public sera notamment l’iPad d'Apple - devrait entraîner un accroissement des émissions de gaz à effet de serre. Pointé du doigt par l’ONG, le parc de datacenters qui, pour répondre au nombre de services et connexions qui s’effectuent dans le nuage, s’agrandit de jour en jour et demeure donc un important consommateur d’énergie. Et pas forcément de la meilleure façon : Greenpeace explique que si les offreurs d’infrastructure de Cloud investissent dans des technologies censées réduire leurs émissions de carbone, leur choix en matière de localisation de datacenter reste souvent conditionné par des réalités économiques, et non écologiques.

Dans un précédent rapport, Greenpeace avait pris l’exemple de Facebook dont la prochaine usine à calcul dans l’état de l’Oregon sera alimentée au charbon. Dans son dernier rapport, l’organisme environnemental reconnaît les efforts consentis par les ténors du Cloud, comme Google ou encore Yahoo dont l'un des prochains datacenters reposera en partie sur l’énergie hydroélectrique.

Chiffres à l’appui, Greenpeace affirme que la consommation d’électricité du Cloud Computing, ainsi que des services télécoms associés, devrait être multipliée par 4 entre 2007 et 2020.

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