L’administration britannique consolide ses centres de calcul

Passer de 130 centres de calcul à une petite dizaine organisés selon une architecture de type Cloud Computing.

Passer de 130 centres de calcul à une petite dizaine organisés selon une architecture de type Cloud Computing. C’est l’ambitieux projet dans lequel le gouvernement britannique vient de se lancer dans le but de réduire considérablement ses dépenses informatiques annuelles ; une initiative engagée en avril dernier. La consolidation des datacenters de l’administration devrait permettre, à elle-seule, d’économiser environ 300 M£ (346 M€) par an. Selon nos confrères indiens du Business Standard, trente-sept SSII et équipementiers auraient été retenus pour un projet à près de 3 Md£. Parmi les heureux allocataires d’un morceau du gâteau, on trouve sans surprise les indiens TCS et Wipro, mais aussi HP et IBM.

Mais le projet, qui s’intègre dans une stratégie plus vaste de numérisation de l’administration du Royaume-Uni – va au-delà : d’ici 2015, 80 % des postes de travail des administrations dépendant directement du gouvernement britannique devraient accéder à une offre de services partagés sur un mode proche de celui du client léger. Le tout basé sur le monde du logiciel libre ; de quoi économiser quelques centaines de millions de livres sterling supplémentaires en maintenance et en exploitation, chaque année. L’intégration avec des services de téléphonie sur IP est envisagée à l’horizon 2017.

Globalement, la facture IT du gouvernement du Royaume-Uni pourrait être réduite de plus de 3 Md£ par an, pour une facture annuelle totale, à ce jour, de 16 Md£.

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