Intel revient sur le marché de la téléphonie

Intel et la téléphonie mobile, c'est reparti.

Intel et la téléphonie mobile, c'est reparti. Après une absence de quatre ans, le fondeur a confirmé, ce jeudi 7 janvier, lors du Consumer Electronic Show (grand messe de l'électronique grand public qui se déroule cette semaine à Las Vegas), son retour sur ce segment avec un smartphone construit par le Coréen LG. Cet appareil, attendu sur le marché au cours du second semestre 2010, sera animé par une puce Atom à basse consommation (nom de code Moorestown). Se référant à l'avantage de sa firme en terme de miniaturisation (Intel produit en 32 nm), Paul Otellini, le patron du fondeur, explique au Financial Times : "avec le temps, nous aurons le meilleur silicium en termes de performances et de consommation d'énergie". Un avertissement pour Qualcomm, qui domine le marché des processeurs pour la téléphonie mobile, mais aussi, et plus généralement, aux tenants des architectures ARM.

Les puces Moorestown seront initialement produites en 32 nm. Dans un second temps, Intel prévoit de porter la finesse de gravure à 22 nm.

Rappelons qu'en 2006, le fondeur avait reconnu de facto son échec dans la téléphonie mobile. A l'époque, après des efforts infructueux, la firme avait revendu cette activité à la société Marvell, un spécialiste.

Lors du Consumer Electronic Show toujours, Intel a en outre levé le voile sur une boutique applicative (app store) pour netbooks, un segment où Intel est très présent avec ses puces Atom. Baptisée AppUp Center, cette plate-forme encore en bêta s'adresse aux machines d'Acer, Asus, de Dell et Samsung.

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