Facebook rassure enfin les investisseurs

Sous la pression de ses investisseurs, qui ont vu le titre dévisser depuis l'introduction en bourse du réseau social, Facebook a à moitié rassuré les marchés hier en publiant un chiffre d'affaires trimestriel en progression de 32 % sur un an, porté par la hausse de la publicité. A 1,26  Md$, ce dernier dépasse également les attentes des analystes.

Sous la pression de ses investisseurs, qui ont vu le titre dévisser depuis l'introduction en bourse du réseau social, Facebook a à moitié rassuré les marchés hier en publiant un chiffre d'affaires trimestriel en progression de 32 % sur un an, porté par la hausse de la publicité. A 1,26 Md$, ce dernier dépasse également les attentes des analystes.

Par contre, cette progression s'est effectuée au détriment de la rentabilité de la société, qui affiche sur le trimestre clos le 30 septembre une perte de 59 M$ due à des éléments exceptionnels. Un an plus tôt, Facebook avait dégagé un bénéfice de 227 M$. Dans ses commentaires, Mark Zuckerberg, le Pdg, a surtout tenté de rassurer sur la stratégie mobile du réseau social, expliquant que "l'opportunité qu'offrait la mobilité à l'entreprise est l'aspect le moins bien compris de Facebook aujourd'hui".

Tout en reconnaissant que des améliorations sont nécessaires : "au cours de l'année écoulée, de nombreuses personnes nous ont indiqué que nos applications mobiles étaient trop lentes", a expliqué le jeune milliardaire. 14 % du chiffre d'affaires de Facebook dans la publicité provient du mobile. Facebook affirme posséder 1,01 milliard d'utilisateurs actifs dans le monde, une progression de 26 % en un an. Le réseau social emploie 4 300 personnes, 40 % de plus qu'il y a un an.

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