Le Libre égyptien monte au créneau après un accord entre le gouvernement et Microsoft

Un contrat du gouvernement égyptien signé avec Microsoft hérisse le poil des défenseurs du logiciel libre local, nous apprennent nos confrères de Rue89. Au cœur de la polémique, la signature d’un contrat de quelque 43,8 millions de dollars de licences Microsoft que le Premier ministre égyptien aurait officialisé la semaine dernière sur Facebook.

Un contrat du gouvernement égyptien signé avec Microsoft hérisse le poil des défenseurs du logiciel libre local, nous apprennent

nos confrères de Rue89. Au cœur de la polémique, la signature d’un contrat de quelque 43,8 millions de dollars de licences Microsoft que le Premier ministre égyptien aurait officialisé la semaine dernière sur Facebook. Provoquant d’emblée une levée de boucliers des associations locales militant pour une intégration plus soutenue du logiciel libre dans les administrations du pays. Outre le montant, certains commentaires cités dans l’article de nos confrères pointent directement du doigt l’impact que pourrait avoir un tel accord sur le tissu de petites entreprises IT au niveau local. Un contrat qui pourrait réduire « les chances des petites entreprises de se poser en concurrents sur le marché local, en particulier celles qui reposent sur le logiciel Open Source », affirme Nagla Rizk, directrice et fondatrice du centre « Access to Knowledge for Development Center » sur Twitter, repris par nos confrères. Cet accord, qui fait tâche dans un pays qui tente de se reconstruire après sa révolution, notent certains observateurs, fait l’objet d’une pétition sur Facebook, dont l’objectif est d’inciter le gouvernement à revoir sa décision. Nos confrères font également état de manifestations silencieuses des défenseurs du Libre devant les ministères.

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