Un supercalculateur à base d’ARM

Après la théorie, la pratique ! Les chercheurs du BSC (Barcelona Supercomputing Center) ont à peine rendue publique une étude sur l’intérêt des puces de smartphone dans les serveurs HPC qu’ils annoncent le lancement dès juillet d’un nouveau prototype hybride.

Après la théorie, la pratique ! Les chercheurs du BSC (Barcelona Supercomputing Center) ont à peine rendue publique

une étude sur l’intérêt des puces de smartphone dans les serveurs HPC qu’ils annoncent le lancement dès juillet d’un nouveau prototype hybride. Ce cluster HPC s'appuiera sur des noeuds à base de cartes mères Kayla, des cartes présentées par Nvidia lors de la dernière GPU Technology Conference de San Jose. Les cartes Kayla intègrent une puce Tegra 3 (ARM Cortex-9) et disposent d'un emplacement pour carte d'extension PCI-express 2.0 16x. Ce dernier est utilisé par le BSC en conjonction avec un commutateurs PCI-express signé PLX Technologies pour connecter une carte Tesla K20 tune cartes Infiniband QDR. Ironiquement la carte doit se limiter à  un Tegra 3 car ce dernier dispose de la connectique pour gérer des emplacements PCI externe. Le Tegra 4, la dernière-née des puces ARM Nvidia est un SOC dépourvu des connecteurs nécessaires à fournir une connectivité PCI-e externe à la puce. Le nouveau cluster, développé avec le soutien du programme européen PRACE est baptisé Petraforca. Il a pour but de démontrer l’efficacité énergétique d'architectures ARM/GPU pour des usages fortement parallélisés. C’est le troisième cluster hybride développé par le BSC depuis Tibidabo en novembre 2011 déjà basé sur des processeurs ARM.

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