Avec 4D v14, 4D pousse sa plate-forme vers la mobilité

La sortie de la dernière version de la plate-forme 4D s’accompagne de la mise à disposition optionnelle d’un add-on, 4D Mobile, qui permet d’étendre les applications métiers existantes vers le web et la mobilité.

4D, spécialiste de la base de données et des outils de développement né dans le monde Mac - mais depuis longtemps multiplates-formes -, a décidé de doter la dernière génération de son SGBD phare d’extensions permettant de porter les applications métiers vers les nouveaux usages liées au Web et à la mobilité. A la clé, un add-on à la nouvelle version, 4D v14, qui permet d’exposer les tables ainsi que les méthodes des applications existantes sous la forme API Rest afin de les rendre manipulables par Wakanda, l’outil de développement d’application mobiles et Web, lancé par 4D il y a deux ans.

« Ces applications sont là depuis longtemps et répondent encore à un vrai besoin métier, mais elles doivent évoluer, notamment vers les nouveaux usages, comme le Web ou mobilité. Il s’agit ainsi d’accompagner nos clients existants, ainsi que d’aider les éditeurs à accompagner leurs clients ainsi vers ces nouveaux usages, commente Alban Hanry, le directeur marketing, fraichement nommé.

L'add-on, baptisé 4D Mobile, fait le pont entre les gammes, 4D client-serveur d’un côté et Wakanda de l’autre. Pour mémoire, Wakanda rompt avec le passé propriétaire de 4D, pour proposer aux utilisateurs un ensemble d'outils open source incluant  une base de données NoSQL (Wakanda DB), un moteur javascript serveur (basé sur SquirrelFish Extreme d'Apple) et un serveur web, le tout appuyé par un framework open source JavaScript et un atelier de développement complet (éditeur, modeleur, débogueur,...).

4D Mobile vient également répondre à un problème clé, nous apprend le directeur marketing: « Avec 4D Web Server, on pouvait développer pour le Web et la mobilité. Mais il fallait pour cela développer ses propres Web Services. Avec 4D Mobile, on peut directement exposer en Web Services de façon automatique. Cela permet ainsi d’établir une connexion REST entre le socle 4D et 4D Mobile qui la transforme et l’envoie dans Wakanda », résume-t-il.  Ce pont s’est ouvert avec cette version, grâce à un connecteur baptisé Connector Pro (disponible uniquement dans la version Entreprise de la plate-forme).

Dans le détail, explique Renan Rollet, chef de produit marketing chez 4D, «on peut sélectionner dans 4D tous les champs qu’on veut exposer en REST. Ils sont par défaut exposé dans leur ensemble. On récupère toutes les tables dans Wakanda et on peut commencer à développer ». En gros, l’utilisateur peut ré-utiliser ses objets métiers [la v14 propose un nouveau type d’objet Métier individuel formaté en JSON facilitant les échanges et le partage de données vers l’extérieur]. « Wakanda devient en quelque sorte le client Web qui se connecte à 4D. »

Ayant été développé à partir de la v14, 4D Mobile n’est disponible qu’en tandem avec la plate-forme de dernière génération de la société. Cet outil est commercialisé sous forme d’add-on à 699 euros HT pour une licence perpétuelle avec un an de maintenance. Le bundle comprend les fonctions pour activer l’exposition REST ainsi qu’une licence pour Wakanda Entreprise (la version commerciale de Wakanda).

Full-time mirroring et agilité

Mais ce n’est pas tout. Car la plate-forme phare du groupe, la 4D v14 arrive également avec sa cohorte de nouvelles fonctionnalités. L’éditeur, qui indique investir 30% de son chiffre d’affaires dans sa R&D, a injecté des ajouts structurants à 4D, comme par exemple dans la domaine de la disponibilité, avec le support du full-time mirroring. « On est désormais capables de mettre un serveur en mirroir et de le répliquer en quasi temps réel. Cela permet de mettre en place des plans de reprise d’activité », résume Alban Hanry.

Des travaux ont également été menés sur les ListBox, pour offrir « plus de puissance en terme de requête et plus de flexibilité dans l’affichage », ajoute Renan Rollet. Les outils de maintenance ont également été améliorés, notamment au niveau du monitoring (full time monitoring pour analyser les performances des requêtes). Autre ajout clé, les vues SQL, qui permettent de « donner accès à un jeu de données spécifiques en fonction d’un utilisateur donné. Les tris sont effectués côté serveur pour la sécurité ».

Enfin, et c’est un point clé, cette nouvelle version bénéfice de cycles de développement désormais agiles, dont l’objectif vise à raccourcir les délais de montée en gamme, notamment. « Nous avons adopté un mode de développement beaucoup plus agile puisque nous sommes passés  de cycles de développements de 18 - 24 mois à des releases tous les 3 mois », confie Alban Hanry. Tous les trois mois, les nouvelles fonctionnalités sont présentées aux partenaires, ainsi qu’aux clients sous maintenance. La 4D v14 a ainsi été mise à disposition le 12 décembre 2013 et la sortie publique fixée le 16 janvier.

Cette version a donc bénéficié des avantages de l’intégration continue, mais surtout, ces cycles agiles contribuent désormais à éviter les effets tunnel. « Chez tous les éditeurs, les cycles de développements se sont accélérés. Surtout au niveau de OS. On doit suivre cette accélération », conclut Alban Hanry.

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