Mêlée Numérique 2014 : French Tech et numérisation au programme

La 14ème édition de la Mêlée Numérique, qui s’est tenue en début de semaine à Toulouse, a remporté un franc succès avec 3 000 visiteurs au total sur les deux journées de rencontres et de salon.

La 14ème édition de la Mêlée Numérique, qui s’est tenue en début de semaine à Toulouse, a remporté un franc succès avec 3 000 visiteurs au total sur les deux journées de rencontres et de salon. L’occasion pour les professionnels du secteur de se confronter à l’écosystème IT de la région Midi Pyrénées, particulièrement dynamisé cette année par un enjeu de taille : la candidature de Toulouse Métropole au tout nouveau label French Tech, dont les premiers tickets devraient rapidement être attribués.

Un événement 2014 clairement inscrit dans la promotion du label FrenchTech

Une intégration clé selon Jean-Marc Gomis, en charge de la programmation notamment sur la partie Entreprises de l’événement, qui a cependant voulu jouer la clé de la coopétition en invitant d’autres métropoles candidates afin de définir dès le départ « un climat de coopération plutôt que de pure compétition ». L’enjeu est cependant de taille pour Toulouse, fort d’un écosystème représentant plus de 25 000 emplois sur l’agglomération, allant bien au-delà du traditionnel support à l’industrie aéronautique, pilier économique de la région. Au-delà de l’événement annuel éponyme, la Mélée Numérique est également promoteur de La Cantine toulousaine qui, sur le modèle de Paris, accueille les acteurs IT, les start-ups locales mais également des adhérents côté entreprises utilisatrices.

La numérisation des entreprises au cœur des débats

La numérisation de ces dernières a d’ailleurs été l’un des thèmes récurrents du salon cette année avec notamment une table ronde en ouverture qui accueillait sur le sujet Guy Mamou-Mani – Président de Syntec Numérique – et Jean-François Pépin, Délégué général du Cigref, le club des DSI de grands-comptes. Etaient également présents Fabrice Benaut, DSI et COO de IFR Global -GFK et Véronique Di Benedetto, Managing Director France pour Econocom. Tous de tomber d’accord sur un élément déterminant de la réussite de l’entreprise digitale : la fin des tensions et des oppositions entre la DSI et les métiers.

Véronique Di Benedetto reconnait ainsi que ces clivages ont existé mais doivent être dépassés au risque de faire prendre aux entreprises un retard considérable. Un point précisé par Jean-François Pépin pour qui « en termes de maturité, ;, la capacité à l’interdépendance dans l’entreprise est clé. C’est-à-dire le fait que l’ensemble des métiers, dont la DSI, reconnaissent le besoin de collaborer. La culture numérique qui s’imprime dans chaque partie de l’organisation met ce besoin d’interdépendance très important en exergue ». Une approche transversale donc souhaitable mais pas toujours simple à mettre en œuvre. Pour Fabrice Benaut, « dans un contexte de marché à court terme, les silos perdurent tout de même. Et dès lors que la DSI s’est très tôt focalisée sur les infrastructures, les oppositions internes, au moment d’aborder la digitalisation des métiers, demeurent importantes. La collaboration entre métiers, c’est clairement à la Direction Générale d’en imposer la nécessité. Il lui faut créer les conditions de la collaboration, du respect de chacun tout en ayant une vue claire sur les grandes tendances de transformation des organisations. Avec la digitalisation de l’entreprise le risque de malentendu est grand : ce n’est pas parce qu’il y a simplification des accès et des usages qu’il n’y a pas complexité ».

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