La start-up Tradeshift signe avec la SNOP

Dans un entretien avec la rédaction, Pierre Méraud, directeur des ventes de Tradeshift, revient sur l’ADN de la société ainsi que sur la signature avec la société SNOP.

De plus en plus en plus de solutions innovantes de start-up sont intégrées dans les projets de refonte de l’IT par les DSI eux mêmes. Simple mode ou objectifs à peine cachés des équipes informatiques pour faire pression sur les leaders technologiques, cela correspond néanmoins à une montée en puissance fonctionnelle de plus en plus rapide des nouveaux entrants comme cela semble le cas dans le collaboratif et les échanges B2B. Pour aborder ce sujet, nous avons réalisé cet entretien avec Pierre Méraud, directeur des ventes de Tradeshift.

 

LeMagIT.fr : Tradeshift est une start-up primée. En quoi votre innovation fonctionnelle autour du collaboratif peut révolutionner l’approche classique des entreprises autour du eprocurement ?

Pierre Méraud: Lancée en 2010, Tradeshift met en relation 500 000 sociétés dans 190 pays. ADM, DHL, le National Health Service britannique (NHS), Air France KLM, CBRE et Vestas Wind Systems notamment, utilisent déjà notre plateforme. Tradeshift a reçu le prix « Digital Disruptor » (perturbateur numérique) de l’Economie Circulaire 2015 au Forum économique mondial de Davos. Elle a également été nommée « Meilleure entreprise » (Best Enterprise) aux TechCrunch Europa Awards et « Solution la plus innovante » (Most Innovative Solution) par Financial-I. TechCrunch a également qualifié Tradeshift de société qui « déchire à l’international » (Kicking Ass Globally). En outre, Gartner a mentionné Tradeshift dans son rapport « IT Market clock » pour les solutions B2B, et a souligné trois « Hype Cycles » (cycles des tendances) : solutions multi-entreprises, infrastructure d’application et solutions d’acquisition et d’approvisionnement

 

LeMagIT.fr : Si je prends une de vos références récentes en France, pourquoi avez-vous été choisi ?

Pierre Méraud : Si je prends le projet signé récemment avec la société SNOP (FSD GROUP), un important fabricant de pièces automobiles la transaction s’est concrétisée grâce à VISEO, le tout dernier partenaire revendeur de Tradeshift et le premier sur le marché français. VISEO, cabinet de conseil en organisation et système d’information et spécialiste de l’optimisation de la chaîne Procure To Pay, a commencé à travailler avec SNOP dans le cadre de la stratégie de croissance globale de Tradeshift. L’objectif de l’entreprise SNOP est d’automatiser la chaine Achat/Finance afin d’automatiser le traitement électronique de plus de 200 000 factures par an. Nous avons désormais 3 références sur le marché français. Air France KLM, par exemple, est une référence intéressante. Le contexte est différent de la SNOP. Cette société du CAC40 nous a choisis pour remplacer une solution existante avec laquelle plus de 600 000 factures étaient dématérialisées fiscalement. Nous avons la robustesse technique et légale nous permettant aussi d’adresser ce type de dossier.

 

LeMagIT.fr : Quelles sont les autres ruptures fonctionnelles que permet le collaboratif aujourd’hui sur vos solutions ?

Pierre Meraud : Notre capacité de rupture et d’innovations porte sur 3 axes : le Business model qui est gratuit pour les fournisseurs ; la mobilité à travers  la mise à disposition d’une bibliothèque d’Apps exactement comme sur les smartphones ; la fluidité des échanges à travers des services réseaux sociaux  facilitant la mise en relations inter-entreprises (connections aussi facile que sur les réseaux sociaux)

Mais surtout, nous sommes capables de travailler sur une volumétrie du coté du recrutement des fournisseurs qui est souvent vécu comme un point de blocage sur de nombreux projets. Malgré notre jeunesse, nous sommes les seuls sur ce marché à pouvoir à ce jour afficher des sociétés comme Kuhne and Nagel (plus de 5000 fournisseurs) , NHS (plus de 3000 fournisseurs) ou DHL (plus de 2000 fournisseurs).

Un business model adapté et une technologie réellement innovante permettent enfin aux entreprises d’aller vers le « Zéro Papier » et d’embarquer les petits et moyens fournisseurs sur ce type de projets. Notre technologie devrait d’ailleurs intéresser un nombre important de collectivités locales et services publics en France. Tradeshift a commencé au Danemark où l’Etat est au « Zéro Papier » depuis 2009 avec 200 000 fournisseurs participants.

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