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Comment améliorer les sauvegardes en détruisant les données

Les politiques de destruction des données sont souvent liées à des préoccupations de sécurité et de capacité de stockage. Mais la réduction de la quantité globale de données peut aussi fortement améliorer l’efficacité des tâches de sauvegarde.

Aujourd’hui, les administrateurs responsables des sauvegardes travaillent avec des quantités de données plus importantes que jamais, souvent sans se soucier de l’intérêt de les conserver. La capacité de stockage est bon marché et les utilisateurs ne se sentent plus obligés de gérer avec soin l’espace disque. Une politique de destruction des données est un moyen pour les administrateurs d’éviter que des copies de données superflues ne deviennent ingérables.

Il existe de nombreuses façons de rationaliser les processus de stockage dans un souci d’efficacité. Toutes les entreprises ne considèrent pas les politiques de destruction des données comme faisant partie d’une stratégie de sauvegarde, mais elles peuvent avoir un impact significatif sur les tâches administratives quotidiennes liées aux sauvegardes de données.

Détruire les données : pour quoi faire ?

Les stratégies de destruction des données visent généralement à atteindre trois objectifs :

  1. Assurer la sécurité des données, en particulier en ce qui concerne la mise au rebut des bandes, des lecteurs et des appareils.
  2. Maintenir la conformité réglementaire et légale en matière de sécurité et de conservation des données.
  3. Maintenir le niveau de confiance des clients, des employés et des autres parties concernées par les informations stockées.

Les stratégies de destruction des données répondent à ces préoccupations, mais elles ont également un impact pratique sur les tâches de sauvegarde et de restauration. Après tout, plus il y a de données, plus les tâches prennent du temps.

Les tâches de sauvegarde consomment des ressources précieuses. En fonction de l’implémentation de la sauvegarde, ces ressources comprennent du temps machine, de la bande passante sur l’intranet et des connexions au cloud. Une stratégie de destruction des données bien pensée permet de contrôler la consommation de ces ressources. Plus vite le travail de sauvegarde est terminé, plus vite les ressources peuvent être réaffectées aux fonctions principales de l’entreprise.

Lorsque vous réfléchissez à l’impact de la destruction des données sur les sauvegardes, n’oubliez pas de penser aux processus de restauration. Les restaurations signifient presque toujours que quelque chose a mal tourné, et vous souhaitez donc probablement que cette tâche se termine aussi rapidement que possible. Il faut donc veiller à ce que les données obsolètes, dupliquées et inutiles ne soient pas réinscrites sur un disque pendant une restauration.

Comment mettre en place la destruction des données ?

Pour mettre en place ou maintenir une politique de destruction des données efficace en matière de sauvegarde, il existe des étapes spécifiques que les administrateurs de sauvegarde peuvent suivre.

Tout d’abord, il faut vérifier s’il existe déjà une politique de destruction des données. Si ce n’est pas le cas, déterminez si les réglementations industrielles, les politiques de sécurité ou d’autres mesures l’exigent. S’il existe une politique de destruction des données, déterminez si elle répond à vos critères. Envisagez de nommer un responsable.

Ensuite, évaluez les données existantes et déterminez si elles entrent dans le champ d’application de la politique de destruction des données. Les types de données peuvent être les suivants :

  • Images de machines virtuelles obsolètes.
  • Fichiers de productivité bureautique, y compris les documents, les feuilles de calcul et les présentations.
  • Fichiers de sites web périmés.
  • Les anciennes données sur site qui résident désormais dans le cloud.
  • Les bases de données inutilisées et migrées.

La classification des données peut aider à déterminer les fichiers qu’il convient d’éliminer. Il existe plusieurs façons de mettre en œuvre la classification des données, mais pour commencer, envisagez d’évaluer les fichiers à supprimer en fonction de leur type et de leur date. Des utilitaires, tels que Microsoft File Server Resource Manager, peuvent être utiles, et certains peuvent même automatiser le processus.

Les critères courants pour définir la destruction des données sont les suivants :

  • L’âge du fichier ou de la ressource.
  • La source du fichier.
  • Les exigences réglementaires en matière de conservation ou de suppression.
  • Les exigences légales en matière de conservation ou de suppression.
  • Le fait que les données soient un fichier de l’utilisateur final ou une ressource de l’organisation.

Déterminez qui est responsable de la destruction des données. Il semble logique de confier aux utilisateurs finaux la responsabilité de nettoyer leurs propres fichiers obsolètes, mais ils peuvent ne pas être conscients de l’importance de la suppression des ressources obsolètes. Les processus automatisés sont également utiles à cet égard, mais ils présentent le risque que les ordinateurs suppriment des fichiers dont les utilisateurs pourraient avoir besoin.

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