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Plaidoyer pour une vision « ouverte » des PaaS

Le concept PaaS ne se limite pas au Cloud public, mais doit s’ouvrir à la variété des applications et des stratégies d’entreprise en matière de Cloud hybride ou privé.

Le concept PaaS ne se limite pas au Cloud public, mais doit s’ouvrir à la variété des applications et des stratégies d’entreprise en matière de Cloud hybride ou privé.

Don Boulia, Vice–Président chargé de la stratégie IBM WebSphere et Cloud privé, vient dans un Livre blanc, de préciser la position d’IBM sur les services PaaS. Pour le NIST, les PaaS sont définis essentiellement dans le cadre de la stricte infrastructure de Cloud, focalisée sur le Cloud public.  Comme beaucoup d’autres définitions proposées pour les PaaS, celle de l’organisme de normalisation américain met l’accent sur un modèle où le consommateur de services dispose d’une faible marge d’action face au fournisseur de plateforme PaaS, censé quant à lui contrôler les éléments de la couche applicative.

Pas seulement pour les applications nativement « compatibles Cloud » 

IBM sans désapprouver cette définition du NIST, souhaite l’élargir. Car, ne considérant pas toute les aspects de la construction des applications et leur  cycle de vie, elle néglige des facteurs importants.  « Aucune indication n’est donnée sur les détails de la mutualisation de l’application, ou la manière dont cette application utilise ou non des ressources élastiques. »  Si on en reste à la définition stricte du PaaS, il n’y a par exemple aucune obligation pour le fournisseur de plateforme à fournir des outils de développement ou opérationnels.

Le contexte du Cloud public favorise des applications dites « compatibles Cloud », qui sont pour beaucoup des applications nouvelles, valorisant par exemple les bases NoSQL ou les langages de script de préférence aux langages compilés.  Or, au-delà de ces applications ou en lien avec elles, de nombreuses entreprises sont aussi intéressées par la construction d’environnements PaaS privés, avec pour ambition  de devenir des fournisseurs de services pour différents secteurs d’activité en leur sein. Comment corréler les processus en vigueur dans l’entreprise et cette stratégie PaaS émergente ?

Viser le spectre complet des besoins applicatifs 

Une restriction des PaaS aux applications natives tend donc, pour Don Boulia, à « exclure  des catégories entières de configurations de plateformes PaaS pourtant viables ». Le modèle des applications « compatibles Cloud », en matière de mutualisation, d’extension automatique et élastique des ressources, de services de plate-forme associés, ne se transpose pas aux autres types d’applications sur PaaS privés ou hybrides. Aussi le responsable IBM détaille-t-il la définition élargie des plateformes PaaS tels qu’il les conçoit,  comme supports d’applications   « définies de façon élargie pour englober tout actif client utilisant une plate-forme middleware. Cette définition concerne les applications en ligne, le traitement par lots, les processus métier, mais aussi les services Web, les technologies d’intégration ou la gestion du cycle de vie des applications ».

Une vision complète des PaaS, qui devrait alors mieux répondre aux questions essentielles aussi bien des consommateurs que des fournisseurs de services.  Dans leurs décisions relatives à une PaaS, les consommateurs de services auront ainsi davantage de prises sur les facteurs liés aux environnements informatiques et métiers, ainsi que sur les facteurs opérationnels  - sécurité, disponibilité, mutualisation, élasticité – en optimisant leur  conjugaison en fonction de la variété des applications gérées. 

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