Storage 29 : Les meilleures pratiques du stockage à la veille du passage au cloud hybride

Le 29e numéro de Storage s’interroge sur les bonnes pratiques liées au stockage dans un contexte où les entreprises migrent vers le cloud, doivent plus que jamais se prémunir contre les ransomwares et déploient de nouvelles technologies telles que Kubernetes.

Cet article est extrait d'un de nos magazines. Téléchargez gratuitement ce numéro de : STORAGE: Storage 29 – Informatique hybride : réussir son mix cloud et datacenter

Selon les chiffres d'IDC, les dépenses mondiales en ressources de calcul et en stockage sous la forme d’infrastructures en cloud avaient augmenté de 12,5 % en un an au premier trimestre 2021 pour atteindre 15,1 milliards de dollars. Comparativement, les investissements dans les infrastructures sur site ont augmenté sur la même période de 6,3 % pour atteindre un total de 13,5 milliards de dollars.

Si le premier chiffre représente l'investissement des fournisseurs de cloud dans leur propre infrastructure, il dépend largement de la consommation de services cloud par les entreprises clientes. Selon IDC, les dépenses en infrastructure cloud de traitement et de stockage devraient atteindre 112,9 milliards de dollars en 2025, soit les deux tiers du total, contre 57,9 milliards prévus pour les infrastructures sur site.

Vers un modèle à la consommation

On voit ainsi que la demande de cloud prend le pas sur l'infrastructure non-cloud, même si peu d'experts croient encore à la disparition totale de l'infrastructure sur site. En fait, selon toute vraisemblance, les entreprises se dirigent vers un modèle où elles conservent les principaux services critiques dans une infrastructure sur site qu'elles maîtrisent et où elles se tournent vers le cloud pour assurer les montées en charge ou pour exécuter les applications moins sensibles.

Cette évolution du marché nous a incités à ouvrir ce nouveau numéro de Storage sur le sujet du cloud hybride ou, dit autrement, la manière de réussir le mix entre cloud et datacenter. Et à clore ce même numéro sur la question financière que pose le cloud hybride : payer toutes les ressources de stockage à la consommation, qu’elles soient en cloud comme sur site, va-t-il réellement permettre aux entreprises de trouver le bon équilibre entre les dépenses d’investissement et celles d’exploitation ?

Le modèle de la facture à la consommation, qui, s’il se généralise, fluidifie l’investissement dans les projets de cloud hybride, promet aux entreprises qu’elles n’auront plus jamais à surinvestir dans leurs infrastructures par peur de manquer de ressources le jour où l’activité augmentera. Pour autant, il ne s’agit pas de signer un contrat de souscription mensuelle et de se dire que la question de l’élasticité est définitivement entendue. Pour se prémunir des mauvaises surprises, l’entreprise aura tout intérêt à négocier en amont avec son fournisseur le coût de l’élasticité, la manière dont la consommation des ressources est véritablement mesurée et les possibilités réelles d’augmenter son stockage.

Bonnes pratiques

En attendant que la majorité de l’IT bascule en cloud, les infrastructures du datacenter ont la vie dure. Ne serait-ce que pour les hébergeurs eux-mêmes qui, en étant condamnés à jour les précurseurs pour attirer de nouveaux clients, montrent au marché les voies technologiques à suivre. Ce numéro de Storage s’intéresse ainsi au cas l’hébergeur Civo qui propose de louer des clusters Kubernetes. La question des clusters Kubernetes étant dans tous les agendas des DSI, ceux-ci seront satisfait d’apprendre que Civo a évalué toutes les technologies de stockage jusqu’à déterminer que celle de StorageOS était la plus adaptée.

Autres technologies ayant passé l’épreuve du feu, celles de sauvegarde que Manutan, fournisseur d’équipements pour les entreprises, a dû tester en conditions extrêmes suite à la cyberattaque dont il a été victime en 2021. Au travers d’un récit d’une rare transparence, Jérôme Marchandiau, le directeur des opérations IT du groupe, raconte comment Veeam, NetBackup et Rubrik ont correctement protégé ses données d’un cryptolocking par un ransomware.

En revanche, il a eu le malheur de découvrir que les sauvegardes effectuées par Veeam et NetBackup ne pouvaient pas directement être restaurées puisque les serveurs qui pilotent ces solutions avaient été eux-mêmes corrompus par la cyberattaque. Manutan s’en sortira en restaurant ces serveurs depuis Rubrik, une complexité dont l’entreprise se serait bien passée dans une telle situation de crise. La conclusion de Jérôme Marchandiau est sans appel : exploiter plus d’une solution de sauvegarde est en définitive contre-productif.

Comme à son habitude, ce numéro de Storage s’attache aussi à partager les meilleures pratiques au travers d’articles Conseil. Nous partageons ici celles concernant le chiffrement d’un NAS, le choix d’une baie de stockage selon les bonnes métriques, ainsi que la reprise après incident quand on est une PME.

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