Novell racheté par Attachmate pour 2,2 Md$

Attachmate Corporation, spécialiste notamment de la modernisation du SI, rafle Novell pour 2,2 milliards de dollars. L’éditeur de Suse revend également certains de ses actifs à un consortium mené par Microsoft pour 450 millions de dollars.

Après un mois de rumeurs, c’est finalement Attachmate Corporation, une société qui commercialise notamment des outils pour connecter des PC aux mainframes, qui empoche Novell pour quelque 2,2 milliards de dollars. Attachmate - plutôt méconnu sur le marché -  qui se définit “comme une société permettant aux entreprises d’étendre leur services critiques” est détenu par les fonds d’investissement Francisco Partners, Golden Gate Capital et Thoma Bravo.

Pour rejoindre les activités de Attachmate, la cible sera scindée en deux unités : Novell et Suse, cette dernière regroupant les activités Linux de l’éditeur.

Une partie de la propriété intellectuelle revendue à part

L’éditeur de Suse indique également avoir cédé une partie de sa propriété intellectuelle à un consortium d’entreprises de l’IT, baptisé CPTN Holdings - et piloté notamment par Microsoft- pour 450 millions de dollars. Rappelons que Novell et Microsoft ont décidé de s’associer en 2006 afin de favoriser l’interopérabilité entre le monde Windows et Suse Linux. Redmond avait notamment versé 348 millions de dollars à Novell dans le cadre de cet accord.

“Après un passage en revue minutieux de nombreuses alternatives afin d’améliorer la valeur offerte aux actionnaires, notre conseil d’administration a conclu que la meilleure option était la combinaison d’une fusion avec Attachmate et d’une vente de certains actifs à un consortium”, explique Ron Hovsepian, Pdg de Novell, dans un communiqué, toujours sans préciser de quels actifs il s’agit.

Il y a un mois environ, le New York Times avait affirmé, citant des sources proches du dossier, que Novell pourrait se vendre en deux appartements. A l’époque, un fonds d’investissement ainsi qu’un acheteur stratégique avaient été évoqués. WMware était alors cité comme repreneur potentiel.

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