HPE / CSC : pas de forte perturbation en vue dans la séparation

La cession des activités services à CSC sera sans douleur, dixit Gerald Karsenti, le PDG de HPE en France.

HPE est bien outillé pour cibler l’ensemble des problématiques de la transformation numérique. D’ailleurs HPE lui aussi continue sa transformation. A l’occasion de la conférence Re-Imagine 2016, qui s’est tenue ce jour à Paris, Gerald Karsenti, le PDG de HPE en France est revenu sur la très récente séparation des activités de services (Enterprise Services) du groupe, fusionnées avec CSC.

Cette fusion de ces activités services, issues elles-mêmes  du rachat d’EDS en 2008, suit en effet une vaste stratégie de transformation du géant HP. Le groupe s’est depuis le 2 novembre 2015 scindé en deux entités distinctes, d’un côté HPE, de l’autre HP, afin de mieux s’adapter au marché, a expliqué Gérald Karsenti. Concernant HPE, dont il est le PDG pour la France, il s’agit bien de « devenir plus petit pour mieux capter le marché ». Un marché qui se mue et qu’il convient d’attaquer, en ordre de bataille, a-t-il rappelé. De plus, « les modèles économiques des deux entités étaient différents ».

Mais « nous poursuivons la transformation du groupe avec la séparation des activités Services fusionnées avec CSC ». Cette nouvelle société, dont on ne connaît finalement pas le nom, aura un CA de 26 milliards de dollars.

Logique de fonctionnement, pas de forte perturbation

Mais pour lui, il s’agit encore une fois d’adapter les modèles du géant HP. « Nous poursuivons cette logique d’avoir des modèles concentrés pour  mieux servir les clients Nous disposons d’un côté CSC, 3e acteur mondial -  une très grande société de services est créée. De l’autre côté, une  entreprise technologique qui devient le barycentre le transformation numérique », lance Gérald Karsenti, pointant du doigt le fait que des synergies entre les deux sont évidentes. Et ajoute-t-il, « il y a bien une logique de fonctionnement derrière cette séparation ».

Pour autant, selon lui cette séparation devrait être relativement sans douleur. Il s’agit certes « d’une restructuration qui va prendre du temps », citant les 8 et 9 mois de la digestion de la séparation HPE / HP. « Cela devrait prendre le même temps. »  Mais, promet-il, « la perturbation ne sera pas forte », au regard de la distinction qui caractérisaient déjà ces activités.

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