HP : la filialisation de la division PC prévue depuis 2004

Si l'on en croit Bloomberg, la cession de l'activité PC aurait déjà été envisagée par Mark Hurd en 2004. La question du rachat d'Autonomy suscite quant à elle toujours autant d'interrogations.

Si l'on en croit Bloomberg, la cession de l'activité PC aurait déjà été envisagée par Mark Hurd en 2004. La question du rachat d'Autonomy suscite quant à elle toujours autant d'interrogations.

La filialisation de la division PC aurait déjà fait l'objet de discussions internes chez HP il y a 7 ans croit savoir Bloomberg qui se réfère aux confidences d'une source proche du dossier. Selon celle-ci ces discussions auraient été abandonnées après que Todd Bradley ait été recruté par Mark Hurd pour prendre la tête de la division PC en juin 2005.

Si l'on en croit cette fois le San José Business Journal, c'est le même Todd Bradley qui aurait à présent suggéré à Leo Apoteker de céder la division à des investisseurs extérieurs.

Si la filialisation de cette activité semble donc s'inscrire dans une évolution plus ou moins prévisible du constructeur, l'abandon de WebOS et, surtout, le rachat d'Autonomy n'en finissent pas de surprendre. Certains analystes s'étonnent notamment que la société base désormais sa stratégie sur l'acquisition d'un acteur qui pèse à peine 1% du chiffre d'affaires de HP. Une acquisition par ailleurs payée fort chère puisque selon Bloomberg, elle représente 24 fois l'Ebitda d'Autonomy alors que les opérations de ce type tournent autour de 17 fois l'Ebitda.

En revanche, pour les analystes d'IDC, Susan Feldman, Melissa Webster et Vivian Tero, cette opération représente pour HP une véritable opportunité, Autonomy étant une société très rentable, possédant une belle base de clients ainsi qu'une confortable réserve de liquidités. La plateforme IDOL (Integrated Data Operating Layer) qu'elle a développé permet de traiter les informations aussi bien structurées que non structurées dans le format désiré, une technologie qui intéresse d'autres acteurs majeurs comme IBM, Microsoft, Oracle ou encore EMC.

De plus, selon ces analystes, Autonomy permet à HP de prendre plus solidement position dans le cloud computing, lequel représente 17% des activités du Britannique aujourd'hui.


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