Les entreprises s’apprêtent à dire au revoir à Windows XP

Selon un sondage conduit sur Internet par Dimensional Research, les entreprises, tout autour du monde, auraient massivement décidé de faire migrer leurs postes de travail vers Windows 7 dans les 12 mois qui viennent. Mieux, près de la moitié des sondés prévoient de ne pas même attendre son premier Service Pack, annoncé dernièrement par Microsoft. Mais la question du coût de migration reste une préoccupation.

Il semble que la mayonnaise soit en train de prendre. Du moins est-ce ce que l’on est tenté de conclure d'un récent sondage conduit en janvier dernier auprès de 923 professionnels IT du monde entier, et représentant des entreprises de toutes tailles. Et l’on peut être tenté d'accorder du crédit à ce baromètre fourni par le cabinet Dimensional Research, pour le compte de Kace, un spécialiste des appliances de gestion de parcs de postes de travail récemment racheté par Dell : ce sondage est en effet le quatrième d’une série consacrée à la migration des OS clients ; les précédentes éditions ont été conduites au avril 2009, en juin 2008 et en novembre 2007.

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Justement, lors de l’édition 2009, 47 % des sondés indiquaient prévoir de migrer leurs postes de travail vers Windows Vista sous douze mois – malgré l’arrivée imminente de Windows 7, serait-on tenté d’ajouter. Désormais, ce sont 87 % des sondés qui ont pour projet de faire passer leurs postes de travail à Windows 7 d’ici un an. Pour 58 % d’entre eux, la migration devrait être achevée avant la fin 2010 ; 46 % des candidats à la migration n’attendront pas le premier Service Pack de Windows 7 récemment annoncé par Microsoft. Dans 16 % des cas, le dernier OS client de l’éditeur est même déjà déployé ; seuls 13 % des sondés n’ont pas de projet défini sur le sujet.

Toujours des inquiétudes

Voilà pour les bonnes nouvelles vues de Redmond. Car le tableau n’est pas totalement idyllique. Près de 90 % des sondés s’inquiètent des risques d’incompatibilités logicielles – malgré les efforts fournis par Microsoft et le mode de compatibilité XP. 63 % des sondés s’inquiètent des coûts de formation des utilisateurs ; 60 % de ceux liés à des besoins éventuels de mise à niveau du matériel. Soit un certain nombre de facteurs susceptibles d'alourdir la facture de la migration. A l'inverse, seuls 41 % des sondés se préoccupent des risques d'instabilité de l'OS – contre 62 % un an plus tôt. Autres motifs d'interrogation : la sécurité (pour 31 % des sondés) et les performances (25 %). 

Mais si le coût du passage à Windows 7 est une préoccupation majeure, il semble de plus en plus contre-balancé par celui de la maintenance de Windows XP : pour 40 % des sondés, ce coût est susceptible d’être supérieur à celui de la migration ; ils n’étaient que 28 % à penser cela en avril 2009.

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Bref, Windows 7 semble avoir convaincu. Et même suffisamment bien pour que les professionnels sondés réduisent l’attention qu’ils pouvaient accorder aux alternatives à l'OS de Microsoft : seuls 32 % continueraient de s’y intéresser, contre 50 % il y a un an (42 % en 2008, 44 % en 2007). Petite précision apportée par Dimensional Research, c’est Mac OS X qui tient la corde parmi les alternatives (32 % des suffrages). Enfin presque : la distribution Linux de Red Hat arrive à 21 %, celle d’Ubuntu à 22 %, et celle de Novell à 11 %. Au total, Linux recueille donc une part des suffrages bien plus importante que Mac OS X.

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