La consumérisation de l’IT fait peur aux DSI

A l’heure où s’ouvre la nouvelle édition du CES (Consumer Electronic Show), le plus grand salon IT nord-américain, une nouvelle étude sur la consumérisation met en avant les craintes des directeurs informatiques.

Le CES vient d’ouvrir ses portes à Las Vegas avec son nouveau lot de tablettes, d’ultra-books, de smartphones et autres gadgets électroniques qui feront envie aux plus technophiles des acheteurs. Et qui feront frémir d’effroi les directions informatiques des grandes sociétés, si l’on en croit la dernière étude de Vanson Bourne pour Compuware.  La consumérisation de l’IT, ou plus simple, l’utilisation d’appareils (smartphones, ordinateurs, tablettes) et de services personnels (messageries électroniques, réseaux sociaux, outils de stockage en ligne) de la part des employés dans un cadre professionnel, se généralise de plus en plus, voire est inévitable.  

Pour autant, elle n’est pas sans risque. Parmi les 520 DSI interrogés dans cette étude (aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe ou dans la zone Asie-Pacifique) de Compuware, 77 % craignent qu’elle entraîne des risques accrus pour la société et 74 % pensent que la consumérisation va entraîner des demandes irréalistes de la part des salariés qui attendront une qualité de service équivalente en interne et sur des plates-formes tierces, alors que le service informatique de la société n’a pas la main sur le matériel ou sur le service accédé.

Un niveau de support impossible à atteindre

Plus de 50 % des directeurs informatiques interrogés constatent qu’il leur est impossible d’apporter le support nécessaire aux employés nomades en raison des différents réseaux externes utilisés. De même, 73 % d’entre eux n’utilisent pas de services SaaS ni d’applications sociales car ils ne peuvent en garantir la sécurité nécessaire.

Et les DSI ne sont pas dupes de leur capacité à freiner la consumérisation. Selon 64 % des directeurs informatiques, leur société poursuit ses projets mobiles sans avoir l’accord du service informatique, voire en le court-circuitant totalement pour faire du bricolage « maison », services par services.

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