Au Royaume-Uni, BlackBerry 10 n'a pas même été testé

Le quotidien britannique The Guardian indiquait hier que le tout dernier système d'exploitation mobile de BlackBerry, le BB10, ne serait pas assez sûr pour les travaux gouvernementaux.

Le quotidien britannique  The Guardian  indiquait hier que le tout dernier système d'exploitation mobile de BlackBerry, le BB10, ne serait pas assez sûr pour les travaux gouvernementaux. Un article qui a, depuis, été retiré de son site Web. Et pour cause : son auteur indique procéder à des "corrections".

Dans un communiqué, le groupe de sécurité des communications électroniques, le CESG, vient d'indiquer que "les discussions avec BlackBerry se poursuivent concernant l'utilisation de la plateforme BlackBerry 10 au sein du gouvernement ". Et de préciser, surtout, que "nous n'avons pas encore réalisé une évaluation de la sécurité de la plateforme", tout en indiquant prévoir de publier des recommandations durant l'été, recommandations qui couvriront "plusieurs plateformes" de terminaux mobiles, "y compris BlackBerry 10 (et l'utilisation de 'Balance')." Le CESG fait en outre état "d'un partenariat avec BlackBerry de long terme portant sur la sécurité ", lui assurant "que la plateforme BlackBerry 10 est probablement susceptible de présenter une solution viable pour le gouvernement du Royaume-Uni ". 

Dans une déclaration, BlackBerry enfonce le clou, qualifiant les allégations portées à l'encontre de sa plateforme de "fausses et trompeuses." Le Canadien explique que l'approbation pour le niveau de sécurité "restreint" n'est obtenue qu'après "un processus rigoureux et absolument nécessaire compte tenu de la nature hautement confidentielle des communications transmises ". Mais, "la restructuration en cours de ce processus d'approbation [...] a un impact sur la chronologie pour que BlackBerry 10 puisse recevoir un tel niveau d'approbation." 

BlackBerry souligne par ailleurs que sa plateforme a reçu la certification FIPS 140-2 du gouvernement des Etats-Unis et qu'elle a été sélectionnée par le "Procurement Office" et par le BSI (bureau fédéral pour la sécurité de l'information) en Allemagne.

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