Smart grid : lancement du projet SOGRID pour développer l’intelligence des réseaux électriques
SOGRID prend son envol.
SOGRID prend son envol. Hier, jeudi 11 avril, un consortium composé d’industriels, de chercheurs et d’universitaires a officiellement annoncé le lancement de SOGRID, un vaste projet industriel et de développement, dont l’objectif est de développer les smart grids. Emmené par STMicroelectronics et ERDF, ce projet, composé d’une dizaine de partenaires est financé à hauteur de 27 millions d’euros et doit mobiliser une centaine de chercheurs jusqu’en 2015. Le projet a reçu un soutien de 12 millions d’euros de l’Ademe (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) dans le cadre des investissements d’avenir. SoGrid a pour vocation de rendre le réseau électrique encore plus intelligent en travaillant à formaliser une une chaîne globale de communication qui permettra à tous les équipements reliés au réseau de pouvoir échanger des données et interagir. Dans le cadre de ce projet, différents composants seront développés : une puce électronique (STMicroelectronics y contribuera) qui servira de cerveau des communication (elle sera également compatible avec les compteurs intelligents Linky), des équipements susceptibles d’embarquer cette puce et, enfin, les logiciels et applications capables de donner de l’intelligence à l’ensemble. Au final, il s’agit de créer un système global et cohérent, reposant sur le CPL (Courant Porteur en ligne), indique le projet - le CPL permet de faire transiter des données informatiques sur le réseau électrique - et de le pousser au niveau mondial afin d’en faire un standard. Une expérimentation sera réalisée dans la ville de Toulouse, lieu du lancement du projet (SOGRID pour Sud-Ouest GRID), auprès de 1000 clients d’ERDF, à horizon 2014-2015, avant un déploiement à plus grande échelle à partir de 2016. Sont associés à STMicroelectronics et ERDF, Nexans, Sagemcom, Landis+Gyr (spécialisé dans le comptage électrique et solutions de gestion des énergies, filiale du groupe Toshiba), Capgemini, pour les partenaires industriels ; Trialog, LAN pour les PME ; Grenoble INP, l’École polytechnique (via son laboratoire informatique LIX) pour les universités et centres de recherche.