La complexité de l’existant, un frein au cloud
Existe-t-il une place concrète pour le cloud dans les DSI ? C’est une question que l’on peut se poser à la lecture des résultats d’une étude réalisée par NTT Europe, qui prétend ainsi que l’avènement du cloud est freiné par la complexité intrinsèque des architectures existantes, en place dans les SI. C’est du moins ce que pensent 81% des 300 DSI et responsables informatiques, répondant à cette étude.
Existe-t-il une place concrète pour le cloud dans les DSI ? C’est une question que l’on peut se poser à la lecture des résultats d’une étude réalisée par NTT Europe, qui prétend ainsi que l’avènement du cloud est freiné par la complexité intrinsèque des architectures existantes, en place dans les SI. C’est du moins ce que pensent 81% des 300 DSI et responsables informatiques, répondant à cette étude. Pire, pour 58%, cette complexité empêche même, très concrètement, la mise en oeuvre d’une plate-forme Cloud. Au delà des discours traditionnels qui placent la sécurité comme l’un des principaux freins à l’adoption du cloud, d'autres citent également le maintien des plates-formes traditionnelles, qui comptent pour 28% en moyenne du parc applicatif.
Autre enseignement de cette étude, le cloud ne s’inscrirait pas dans une véritable stratégie d’entreprise, mais correspondrait alors à «une rustine tactique», appliquée à l’informatique existante, indique NTT. Rejoignant sur ce point le CloudIndex de Pierre Audoin Consultants qui pointait récemment le faible taux d’entreprises (12%) en France ayant installé le cloud dans une stratégie.
Sur les 300 entreprises sondées, 65% ont moins de 3 applications cloud tandis que pour 68%, le cloud est entré dans l’entreprise depuis moins de deux ans.
Pourtant poursuit l’étude, l’heure est à l’optimisme puisque, en dépit de cette complexité à surmonter actuellement, 40% voient le cloud comme un vecteur de libération du potentiel de l’entreprise alors que 49% le voient comme un levier vers d’autres marchés.