OpenPower : Servergy met en avant ses serveurs denses Power

Le Texan Servergy s'appuie sur la dernière génération de puces Power de FreeScale pour proposer une alternative aux serveurs x86.

À l’occasion de la GPU Technology Conference qui s’est ouverte cette semaine à San Jose, Le MagIT a pu discuter avec Sergis Mushel, le directeur de la recherche processeur de Gartner de la recomposition du marché des processeurs. L’occasion pour l’analyste d’évoquer les efforts d’IBM de relancer son architecture Power via la fondation OpenPower et de discuter d’un nouveau venu sur le marché des serveurs Power, le Texan Servergy, qui a récemment présenté une nouvelle ligne de serveurs basse consommation basés sur les puces Power de FreeScale (ex-Motorola).

Les serveurs lames Cleantech CTS-1000 s’appuient sur les processeurs QorIQ de dernière génération de FreeScale, des puces de type SOC qui embarquent jusqu’à douze cœurs PowerPC 64bit, de multiples contrôleurs mémoire DDR3, des contrôleurs Gigabit et 10 Gigabit Ethernet, un contrôleur PCI-express 3.0 et la gestion du SATA et de l’USB. Chaque puce intègre de multiples unités vectorielles Altivec et des capacités d’assistance à la virtualisation.

Servergy a rejoint hier la fondation OpenPower (présente d’ailleurs lors de la GTC – Nvidia ayant annoncé sa collaboration avec IBM pour l’intégration  de sa technologie de bus d’interconnexion à haute performance NVLink dans de futures puces IBM) et affiche son ambition de concurrencer les serveurs x86, notamment dans certains domaines verticaux comme les télécoms, le militaire, ou le M2M.  Des secteurs ayant besoin de traiter de grandes quantités de données. Selon la firme, ses serveurs sont bien adaptés aux applications gourmandes en IO, aux applications de streaming, de cache, de stockage distribué, de Big Data et de SDN.

Le châssis 1U de Servergy peut accueillir quatre lames Cleantech CTS-1000 hautes de ¼U. Chacune dispose d’un processeur octocoeurs QorIQ T4160 cadencé à 1,5 GHz et dispose de deux ports 10 Gigabit et de deux ports Gigabit. Selon Servergy, la consommation d’une lame en crête est à 100W tandis que la performance est proche de celle d’une puce Core i7 d’Intel. Le serveur fonctionne avec plusieurs distributions Linux du marché dont Debian, Ubuntu, Red Hat et Suse. Il est notamment certifié avec des frameworks comme Hadoop, OpenStack, et des solutions de stockage comme DR :BD et Ceph.

Pour approfondir sur Unix (Risc et Itanium)

Close