Cet article fait partie de notre guide: Tout savoir sur les infrastructures convergées

Hisi mise sur Simplivity pour consolider son infrastructure

Le français Hisi a retenu la solution de Simplivity pour consolider son infrastructure de services Cloud privée et ainsi gagner en flexibilité tout en réduisant ses coûts.

Créé en 2009, l’hébergeur Hisi propose des services de Cloud privé depuis 4 ans. Thierry Petit-Perrin, son fondateur et président, explique avoir jusqu’ici eu recours à des « technologies traditionnelles signées HP ou encore EMC. » Mais pour accéder à certains projets tout en améliorant son TCO, l’hébergeur a cherché des solutions alternatives, plus intégrées : « nos grossistes habituels ont commencé à nous parler de technologies émergentes et, après quelques mois de veille, nous avons procédé à des tests et des comparaisons » de solutions d’infrastructure convergée. A commencer par celles de Nutanix et de Simplivity. La promesse était claire : « disposer de solutions tout-en-un, intégrées » pour disposer ainsi, plus simplement de « tout ce qu’il fallait assembler, auparavant, avec plusieurs briques technologiques. » A la clé : « des coûts d’acquisition et de formation plus bas, ainsi qu’une mise en place vraiment rapide. »

Les promesses pas toujours tenues des infrastructures convergées

Objectif, Thierry Pettit-Perrin reconnaît que « tous les grands constructeurs ont cette volonté de proposer des infrastructures convergées. » Mais il a retenu les solutions de Simplivity, qui obtient ainsi sa première référence en France à l’occasion de son tout récent développement commercial en Europe. Un choix motivé par « beaucoup de choses : le prix, les efforts commerciaux, le ticket d’entrée global… même Nutanix est bien plus cher. » Mais ce n’est pas tout. Hisi a également misé sur l’ouverture technologique. Pour mémoire, les « boîtes » de Simplivity ne sont autres que des serveurs standards signés Dell, virtualisés avec ESX et enrichis de composants logiciels propriétaires, ainsi que d’une carte d’accélération matérielle maison. Et là, pour Thierry Petit-Perrin, l’équation est simple : « avec Simplivity, nous pouvons ajouter des serveurs externes pour monter en capacité, ce que ne permet pas Nutanix. » Et son DSI de souligner que chez HP ou EMC, la situation n’est guère plus simple : « avec VBloc, il est nécessaire, pour monter en puissance, de garder les mêmes technologies, voire les mêmes références. » Voire d’ajouter des disques supplémentaires par lots pour étendre les capacités de stockage. Dès lors, pour lui, « à terme, il est compliqué de maintenir la plateforme et son homogénéité tout en s’y retrouvant en termes de prix. »

Une infrastructure hautement optimisée

Autre avantage à la solution de Simplivity, « la déduplication à la source. » Et avec un haut niveau d’efficacité. Thierry Petit-Perrin explique ainsi utiliser les boîtes de Simplivity en duo actif/passif entre site principal et site de sauvegarde, « sans ajouter de stockage externe », jusqu’à gérer au final entre 1,5 et 2 Po de données de sauvegarde pour environ 20 To de données de production : « avec des solutions concurrentes, nous aurions besoin de deux ou trois serveurs de plus que ce que l’on a aujourd’hui. » Et c’est ainsi qu’Hisi a pu développer un avantage concurrentiel : « nous avons pu proposer gratuitement à nos clients de passer à 31 jours de rétention de sauvegardes, contre 7 jours auparavant. » Le fruit d’un coût du giga-octet réduit de 50 % par rapport à des sauvegardes assurées, précédemment, par VIM. Et d’avoir pu au passage améliorer ses marges tout en répercutant une partie de ses gains sur ses partenaires commerciaux : « la chaîne globale du giga-octet hébergée gagne en coût; nous consommons moins, cela nous coûte moins cher. » Et si les clients d’Hisi n’ont pas tous les mêmes exigences en matière de sauvegarde, l’hébergeur ne s’en porte pas plus mal : « les différences de fréquence de sauvegarde et de durée de rétention sont nativement gérées par Simplivity, alors qu’avec Vim, nous devions multiplier les tâches. » Quant à la restauration, si elle n’offre la même granularité, elle s’avère très rapide : « il nous faut 20 secondes pour restaurer une machine virtuelle de 500 Go. »

Et d’assurer ne pas avoir enregistré de pertes de performances sur les machines virtuelles en production. « Nous hébergeons tous types d’applications, jusqu’à des bases des données très gourmandes en entrées/sorties. » 25 clients d’Hisi ont déjà été migrés sur les trois cubes Simplivity déployés dans son infrastructure. « Il y a de tout, du Web, du courrier électronique, du Citrix, de l’Oracle, du SAP, etc. »

Dès lors, pour Thierry Petit-Perrin, cela ne fait pas de doute : « nos prochaines acquisitions seront des cubes Simplivity », à l’occasion des futurs renouvellements de parc. D’ici la fin du mois d’avril, Hisi prévoit de migrer sur ses cubes une trentaine de clients supplémentaires.

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