Citrix s’offre un environnement de test d’applications mobiles

Citrix vient d’annoncer le rachat de Virtual, une start-up proposant des environnements de test virtualisés iOS et Android.

Citrix vient d’annoncer le rachat de Virtual, une start-up proposant des environnements de test virtualisés iOS et Android. Selon un communiqué, cette acquisition doit permettre à l’éditeur « d’accélérer l’innovation au sein des applications Citrix pour l’environnement de travail mobile et la fourniture de l’infrastructure qui aidera à simplifier l’administration de la sécurité IT pour les applications, les données, les terminaux et les réseaux. »

Présentée comme silencieuse, la start-up Virtual se contente de revendiquer, sur son site Web, d’être « l’unique plateforme de virtualisation pour iOS et Android », le tout en mode Cloud. Dans son communiqué, Citrix souligne que « le développement traditionnel d’applications mobiles nécessite des tests sur une combinaison exponentielle de terminaux, de systèmes d’exploitation, de versions, et de réseaux. » Ce qui implique d’entretenir des ressources « physiques » importantes. Avec les coûts et la complexités associés.

Une brique de plus dans la stratégie de Citrix, marquée de plus en plus, depuis quelques années par la mobilité. En mai 2013, l’éditeur avait ainsi profité de sa grand messe annuelle pour présenter Worx, un kit de développement visant à permettre d’adapter des applications Windows à des terminaux mobiles. Déjà, celui-ci proposait de construire des masques d’interfaces graphiques adaptées aux smartphones et aux tablettes. Mais en janvier dernier, Citrix avait annoncé le rachat de Framehawk, une solution visant à optimiser la fourniture de postes de travail et d’applications sur les terminaux mobiles. Tout en restant en retrait par rapport à ce que propose une autre start-up, PowWow.

En somme, avec l’acquisition de Virtual, Citrix souligne l’importance d’une pile logicielle accélérant le passage d’applications pour le client lourd traditionnel au client mobile tactile. De quoi reconnaître, sans le dire, que la virtualisation, seule, a échoué de fait des différences considérables dans les modes d’interaction entre PC et tablette ou smartphone.

 

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