CloudOrbit et CloudScreener : un broker de cloud intelligent qui s’adapte aux SLA et performances

CloudOrbit intègre les outils de mesures de cloudscreener à sa vaste plate-forme de courtage de service cloud pour permettre au DSI de mettre à disposition des métiers un catalogue de service maîtrisé.

Placer ses workloads chez le fournisseur de services cloud ayant les SLA , les prix et les performances les plus adaptés. C’est toute la difficulté que tentent aujourd’hui de gommer CloudOrbit et CloudScreener, deux start-ups françaises qui ont décidé de s’allier autour d’une solution capable de créer un catalogue de service cloud à la demande.
D’un côté, CloudOrbit : une société qui a basé son modèle économique sur l’industrialisation d’un projet Open Source de broker de services Cloud, baptisé CompatibleOne, fondée par Jean-Pierre Laisné et Jean-Philippe Kalfon. De l’autre, CloudScreener, une autre start-up française, fondée en 2012 et spécialisée dans la mesure de performances des services cloud.
A eux deux, il ont décidé d’apporter une réponse à la jungle que représente aujourd’hui la multitudes des services cloud et la difficulté pour les entreprises de s’y retrouver dans des politiques de SLA trop floues et des catalogues de services à la tarification compliquée.

Leur idée : permettre à une entreprise de créer son propre catalogue de services Cloud et de pouvoir gérer de bout en bout tout le cycle d’un service cloud, résume ainsi Jean-Pierre Laisné, co-fondateur de CloudOrbit. Ainsi au moteur de brockerage et d’automatisation de services cloud de CloudOrbit sont désormais intégrés les outils d’évaluation et d’arbitrage de CloudScreener. Cette association prendra officiellement forme au début de l’année prochaine avec le lancement d’une solution permettant de créer un catalogue de services baptisée Cloud Service Store. Le service entre aujourd’hui dans une phase de démonstration.

De la création de VM contrôlées à leur placement intelligent

Cette solution doit logiquement permettre aux DSI de mettre à disposition des développeurs et des des départements métiers des services applicatifs cloud qu’il peuvent automatiquement provisionner sur des plates-formes pré-définies par la DSI et dont le déploiement a été arbitré en amont, en se basant sur les outils de CloudScreener. Une façon, explique Nicolas Drouet, co-fondateur de CloudScreener, de redonner le pouvoir à la DSI et de réduire le phénomène de « Shadow IT ».

Techniquement, Cloud Service Store, nom de ce catalogue de service, comprend 3 couches : un portail utilisateur à partir duquel les métiers et les développeurs peuvent lancer les services cloud, une couches dite « business broker » qui apporte la notion d’arbitrage et de pilotage des plates-formes cibles à partir des indicateurs de CloudScreener (la société en revendique plus de 50, basés sur le prix, les performances et le SLA) et enfin le socle de CloudOrbit (Technical Broker) qui déploie automatiquement l’instance chez le bon fournisseur qui a été précédemment identifié.

L’un des points forts de cette offre est justement de permettre cet arbitrage. Via un module de conception baptisé Service Design, la DSI gère ses propres règles de placement des workloads, que ce soit dans un cloud public, privé, ou hybride. C’est que CloudOrbit appelle « le placement assisté ». Une liste de fournisseurs d’infrastructure est proposée en fonction des besoins de l’entreprise. A terme, on pourra même gérer une répartition automatisée de ses services sur plusieurs plates-formes, en fonction de ses besoins, des SLA et des ressources notamment -  ce que CloudOrbit baptise le « Smart Placement ».

 

De leur côté, les métiers peuvent installer à partir d’un portail - qui peut être personnalisé aux couleurs de l’entreprise - les services pré-installés, conformes aux politiques d’achats et de sécurité de l’entreprise - cette partie sous-jacente aura été paramétrée par la DSI. Les services cloud leur apparaissent avec une liste d’options, qui aura été elle-aussi définie par le DSI, qu’ils peuvent alors activer en fonction des besoins. Dans une démonstration du service, qui consistait à la mise en place rapide d’un blog Wordpress et d’un site web, le service avait auparavant été configuré pour répartir les workloads sur un cloud interne OpenStack, pour les informations critiques et internes,  et sur un site Web avec une infrastructure segmentée en fonction de l’audience (Numergy pour la France, AWS pour les Etats-Unis).  En fonction des options choisies,  - les métiers avaient accès à des options sur le type de projet, le type d’audience (cela déterminera la plate-forme cible de déploiement) , la disponibilité ou encore le nombre de visiteurs ciblés -, le service est automatiquement provisionné. Un indicateur portant sur les coûts s’affiche également. En clair, résume Nicolas Drouet, « l’interlocuteur n’a pas à se soucier du choix de l’infrastructure et de la plate-forme ». Mais tout cela reste contrôlé par la DSI, qui a géré l’arbitrage en amont.

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