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ArcServe élargit son support des environnements cloud avec sa version 6.5
La version 6.5 d'ArcServe UDP ajoute un large support des environnements AWS et permet aussi de s'appuyer sur le cloud d'Amazon pour la mise en place de PRA. Des fonctions de sauvegarde d'Office 365 font aussi leur apparition et le support des snapshot des baies est étendu.
ArcServe a dévoilé cette semaine la version 6.5 d’Arcserve UDP, sa solution de backup, de haute disponibilité et de PRA. Dans cette mouture, le logiciel de la firme s’enrichit d’un large support des services d’Amazon AWS et hérite aussi de fonctions de sauvegarde des données stockées dans Office 365. ArcServe a aussi profité de cette version pour améliorer certaines fonctionnalités existantes comme le support des services de snapshot des baies de sauvegarde ou les tests automatisés de reprise.
ArcServe a retrouvé un nouveau dynamisme depuis sa séparation d’avec CA Technologies. La firme compte aujourd’hui plus de 22 000 clients de sa solution UDP, proposée désormais sous forme logicielle ou sous la forme d’appliances prêtes à l’emploi. Comme l’explique Christophe Bertrand, le vice-président du marketing de l’éditeur, « Les appliances répondent bien à la demande des entreprises de taille moyenne. Ces clients sont à la recherche de la simplicité et ont peu de moyens en matière d’équipes informatiques. Pour elles, l’appliance est un mode de consommation populaire.
Selon le CEO de la firme, interrogé à la mi-août 2016 par le Star Tribune de Minneapolis, ArcServe réaliserait un CA proche de 150 M$ (en hausse de 41 % sur un an) et emploierait près de 500 salariés permanents, plus environ 150 contractants externes. ArcServe 6.5 est la première édition majeure du logiciel de la firme depuis le lancement de la version 6.0, il y a près d’un an.
Un support large du cloud
La première nouveauté de cette version est le support de la sauvegarde des environnements Office 365. À l’instar de Backupify, CloudAlly, Spanning ou plus récemment Acronis, ArcServe permet désormais de protéger le contenu des boîtes aux lettres Office 365. La sauvegarde peut soit se faire en local soit sur le cloud, via l’intermédiaire d’un proxy distant installé sur Azure. La récupération des données peut se faire de façon granulaire.
L’autre grande nouveauté est le large support des services Amazon AWS à des fins de sauvegarde et de reprise après sinistre, un support qui s'inscrit dans un mouvement plus général des éditeurs de solutions de backup. Les utilisateurs d’UDP peuvent ainsi utiliser S3 pour stocker des points de sauvegarde ou comme solution de stockage à long terme en remplacement de librairies de bandes physiques.
On peu désormais sauvegarder une instance EC2 vers un partage NFS/CIFS ou vers S3, mais aussi sauvegarder une instance EC2 vers un serveur RPS local. Il est également possible de restaurer rapidement une instance EC2 (fonction dite Instant VM).
La nouvelle version d’UDP ajoute aussi le support du mode virtual Standby pour EC2. Concrètement, on convertit alors des points de sauvegarde, vers des machines virtuelles sur AWS EC2.
Il est enfin possible de s’appuyer sur le cloud AWS pour mettre en place un PRA. Les utilisateurs d’ArcServe peuvent ainsi répliquer des points de Sauvegardes dans le cloud AWS, monter ces points de sauvegarde directement dans EC2 et s’appuyer sur cette instance pour redémarrer leur production.
Le support des snapshots étendu aux baies HPE et Nimble Storage
Parmi les autres fonctions notables de cette mouture, on peut aussi noter la gestion des snapshots des baies HPE 3PAR StoreServ et des baies Nimble Storage, qui vient s’ajouter au support préexistant des snapshots des baies NetApp. Le mécanisme de test automatisé “ArcServe Assured Recovery” est désormais disponible sur UDP et permet aux utilisateurs de voir l’état des points de récupérations.
Comme l’explique Christophe Bertrand, « de gros efforts ont été effectués sur les rapports et les tests dans cette version 6.5. Nous avons désormais la possibilité d’optimiser les tests de recouvrement pour donner aux clients une visibilité sur le niveau de protection de leur application. Et nous pouvons leur fournir un rapport RPO/RTO qui leur donne une vraie visibilité sur le niveau d’exposition aux risques ».