API ou SDK : quel est le meilleur choix pour vos applications d'entreprise ?

Explorez les avantages et les inconvénients qui différencient les SDK et les API les uns des autres et comprenez quels types d'applications nécessitent des SDKs, des APIs ou les deux.

Les kits de développement de logiciels ou SDK, tout comme les APIs sont des outils qui aident les développeurs à intégrer deux applications distinctes pour que les utilisateurs finaux bénéficient d’une expérience ininterrompue. Tous deux permettent d’ajouter de nouvelles fonctionnalités sans débuter d’une feuille blanche. Cependant, choisir entre un SDK ou une API n’est pas forcément une décision simple.

Dans cet article, nous décrivons quand et comment choisir entre les deux outils lors du développement de votre application d’entreprise.

SDK : le tout-en-un pour les développeurs

Comme son nom le suggère, un SDK rassemble une collection d’outils, d’APIs et d’extraits de code, conçue pour aider au développement d’applications. Il contient généralement un compilateur, un interpréteur, un lieur et des bibliothèques, ainsi qu’un débogueur. Concrètement, il réduit au maximum les efforts des équipes. Ceux-ci résument les complexités de bas niveau et permettent aux développeurs d’intégrer des fonctionnalités sans qu’il ait besoin de comprendre leurs rouages sous-jacents. De nombreux éditeurs proposent ainsi leurs propres SDK afin d’intégrer leurs solutions ou d’y connecter les services tiers.

API : un pont entre deux applications

Une API fournit des outils et des protocoles facilitant la construction d’applications distribuées et l’intégration de fonctionnalités tierces au sein d’un programme d’entreprise existant. Elle joue le rôle de pont entre deux parties différentes d’une application. Ainsi, les informations nécessaires au fonctionnement de cette combinaison font des va-et-vient. 

SDKs et APIs : avantages et inconvénients

Les SDKs et les APIs ont des avantages et des inconvénients qui leur sont propres. Dès lors, le choix entre les deux solutions dépend toujours du type d’application et des prérequis liés à couche technologique spécifique.

D’un côté, les SDKs font parfois preuve de rigidité : ils sont conçus uniquement pour ajouter une fonctionnalité à leurs applications d’une certaine manière. Par ailleurs, ils sont souvent associés à une plateforme spécifique. Ils servent un but unique.

De l’autre, les APIs apportent davantage de flexibilité et de personnalisation pour les développeurs. Elles facilitent le développement d’architectures basées sur des microservices, une approche bien plus adaptée aux besoins actuels des entreprises. Ces outils permettent notamment de mettre en place des cas d’usage IoT, d’analytique avancée ou encore de machine learning.

Cependant, elles exigent une connaissance approfondie du service et des fonctionnalités que les développeurs souhaitent ajouter. Cette approche peut compliquer l’utilisation si les performances ne sont pas optimisées. 

Enfin, il faut prendre en compte les facteurs de sécurité. Lorsqu'un fournisseur de confiance propose un SDK, il a tendance à offrir un peu plus de tranquillité d'esprit. Avec les APIs, les développeurs doivent protéger le système par le biais d'intégrations tierces. La gestion de ces éléments demande également une plus grande rigueur afin de respecter les politiques de sécurité et de gouvernance.

Simplicité ou évolutivité ? Un choix qui n’en est pas vraiment un

Les APIs et les SDKs tendent à répondre à la même problématique, malgré les différences d’approche. Dans de nombreux cas, une application demandera d’utiliser les deux solutions au fil de son évolution. 

Cependant, il existe une règle empirique. Si vous préférez une expérience de développement bien dirigée et prévisible, les SDK sont le meilleur choix. Mais, si vous êtes prêt à sacrifier le contrôle et à travailler avec des composants back-end afin d'étendre librement les fonctionnalités, les APIs sont à la hauteur.

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