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Salesforce augmente les possibilités d’automatisation de Slack

Salesforce va permettre aux développeurs d’automatiser plus facilement des tâches entre Slack et ses autres produits grâce à un SDK et au low-code (Flow). Un des buts est d’améliorer la valeur perçue de son outil de collaboration d’équipe face à Teams.

Salesforce va rendre possible le développement d’applications Slack avec son outil low-code d’automatisation Flow. L’éditeur prévoit également la sortie d’un SDK Slack pour le langage de programmation Apex.

Disponibles en version bêta en juin prochain, ces deux outils permettront aux entreprises qui ont l’habitude des outils de développement de Salesforce de déclencher automatiquement des actions dans Slack.

Pour les analystes du secteur, en liant plus étroitement l’outil de collaboration à son portefeuille d’applications, Salesforce pourrait différencier un peu plus Slack de ses concurrents, à commencer par Teams.

Avec l’ajout de Flow, les entreprises peuvent utiliser des données de Salesforce pour déclencher des actions dans Slack. Par exemple, si une négociation passe à une nouvelle étape dans Salesforce, un workflow automatisé peut créer un nouveau canal dans Slack, ajouter des commerciaux associés aux négociations, et inviter un membre du personnel juridique à commencer une analyse du contrat. Un autre workflow pourrait envoyer une notification après une réunion avec un client, à l’équipe de vente pour anticiper les étapes suivantes du processus de vente.

L’arrivée d’Apex dans l’univers de Slack permettra aux développeurs de Salesforce de créer des applications Slack en utilisant un langage qu’ils connaissent déjà. Les entreprises utilisent Apex pour créer des applications personnalisées comme des rapports de dépenses et de notes de frais, l’onboarding des clients, ou la gestion des temps.

« Il sera tellement plus facile de gérer les actions dans Salesforce à l’aide de Slack, que la base de clients de Salesforce devrait s’intéresser de nouveau à Slack. »
Irwin LazarAnalyste, Metrigy,

« Elles peuvent maintenant prendre ces applications et en faire des applications Slack » sans avoir besoin de middleware, vante Rob Seaman, directeur de Slack.

Pour Irwin Lazar, analyste chez Metrigy, ces deux initiatives devraient aider Salesforce à faire la démonstration de la valeur de Slack. De nombreux clients Salesforce ont déjà Teams avec leur abonnement Microsoft 365. Ils ont besoin qu’on leur prouve l’intérêt d’avoir Slack en plus. Une intégration et une automatisation plus étroite avec les produits Salesforce pourraient s’avérer être un argument convaincant, explique-t-il.

« Il sera tellement plus facile de gérer les actions dans Salesforce à l’aide de Slack, que la base de clients de Salesforce devrait s’intéresser de nouveau à Slack », entrevoit l’analyste.

Salesforce a acheté Slack en 2020. L’éditeur travaille depuis à intégrer plus intimement l’outil de collaboration d’équipe à ses autres offres. Il a présenté aujourd’hui Slack comme un « quartier général numérique » où les employés en travail hybride peuvent communiquer.

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