Toutes les bonnes raisons d’automatiser le déploiement

Les bénéfices consécutifs à l’automatisation du déploiement d’applications ne se limitent pas à des gains de productivité. Un livre blanc d'IBM identifie et détaille tous ces avantages.

Les bénéfices consécutifs à l’automatisation du déploiement d’applications ne se limitent pas à des gains de productivité. Un livre blanc d'IBM identifie et détaille tous ces avantages.

 

Comme pour toutes les autres dépenses informatiques, l’acquisition et la mise en œuvre d’outils de déploiement doit se justifier en termes de retour sur investissement. Pour mieux identifier ce dernier, un guide liste tous les gains générés par cette automatisation et les illustre par des estimations chiffrées. Premier constat, les motivations initiales de ce type de projet sont diverses. Pour certaines organisations, il s’agit d’accélérer la réactivité dans la mise en place de services en adéquation avec les besoins du marché. Pour d’autres, il s’agit d’améliorer les capacités d’audit de leurs systèmes. Mais quelques soit les motivations initiales, le retour sur investissement se décline sur de nombreux postes.

 

Fin des interventions le week-end

 

Le premier gain et le plus visible porte sur la productivité. La réponse à la question « combien de déploiements sont effectués chaque année, sur combien de serveurs et combien de systèmes » permet de se faire une idée de la charge de travail. Une estimation à affiner selon les contextes. Le déploiement manuel sur des environnements de tests est souvent moins consommateur de temps que son équivalent dans un contexte de production. Selon le guide, la comparaison entre la méthode manuelle et une approche automatisée pour le déploiement d’une même application sur 20 serveurs réalisé avec des outils d’automatisation se traduit par environ trois heures et demi de temps de technicien en moins. Les gains de temps portent aussi sur le développement de scripts utilisés par les ingénieurs dans le cadre de ces opérations de déploiement et de la maintenance de ces outils.  Une tâche qui devient alors inutile. En partant d’une base moyenne de 50 dollars de l’heure d’ingénieur et sur la base de deux déploiements par jour travaillé, l’économie se chiffre en dizaine de milliers de dollars par an. En outre, ce calcul n’intègre pas une donnée plus difficile à comptabiliser. Dans de nombreux cas, les ingénieurs sont amenés à travailler le soir ou le week-end pour éviter ou limiter les incidences sur la production, ce qui se traduit par un surcoût. Une démarche qui devient inutile grâce à l'automatisation.

 

Visibilité accrue

 

Les bénéfices se déclinent également sur d’autres aspects, notamment sur la réduction des erreurs liées à l’intervention humaine et sur la traçabilité des opérations. La réduction des erreurs évite d’avoir à recommencer plusieurs fois les mêmes opérations. Plus difficile à quantifier, mais aspect sensible, elle limite également les impacts négatifs sur la production, l’arrêt d’une application métier pendant une journée ouvrable par exemple. Côté traçabilité, la mise en place d’outils se traduit par l’enregistrement centralisé de toutes les opérations, et par suite, par une visibilité et par une auditabilité accrues du déroulement des opérations. L’utilisation d’outils facilite le couplage des tâches de déploiement d’applications et des tâches de mises à jour des environnements. Ces dernières, souvent disjointes quand elles sont menées manuellement sont moins faciles à auditer dans nombre d’organisations. Ces effets justifient largement les investissements dans des outils d’automatisation comme celui d’IBM, Urban Code Deploy.

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