PRO+ Contenu Premium/Applications & Données
Accédez au contenu Pro+ ci-dessous.
Avec la dictature du court terme : nos entreprises sacrifient-elles leur avenir technologique ?

Cet article fait partie de l’ezine Applications & Données : Septembre 2025
Les entreprises du privé en font-elles assez en matière de souveraineté numérique ? Dans le contexte actuel, celles-ci sont appelées à s’engager plus – par exemple en choisissant, à performances égales, des solutions européennes. « Mon vrai problème aujourd’hui dans le domaine du numérique et de l’intelligence artificielle, c’est qu’on n’a pas de champion européen », répondait lors du FIC 2025, le PDG de TotatEnergies, Patrick Pouyanné. Un pilotage des budgets IT trop court-termiste Du côté de la sémantique, les organisations du privé préfèrent généralement parler de « dépendance technologique » et de sa « maîtrise » plutôt que de « souveraineté ». C’est le cas d’Aldrick Zappellini, group chief data officer du Crédit Agricole, qui intervenait lors du DIMS 2025 de l’IMA. Il n’en reste pas moins que la question de fond demeure. « Nous devons faire autre chose que piloter des budgets IT à court terme. Le prix que nous payons aujourd’hui n’est pas forcément celui que nous paierons demain », met-il en garde en invitant à avoir une ...
A lire Dans ce numéro
-
Avec la dictature du court terme : nos entreprises sacrifient-elles leur avenir technologique ?
Si l’État français assure agir en faveur de la souveraineté numérique, le secteur privé s’engage-t-il lui aussi ? Les entreprises préfèrent parler de maîtrise de la dépendance technologique. Mais le mouvement reste à initier et l’impératif de l’instant semble s’imposer à tout autre critère de décision.
-
CSF « Logiciels et Solutions Numériques de Confiance » : objectifs, moyens et ambitions
Le gouvernement a officialisé le lancement du « Comité Stratégique de Filière » (CSF) du numérique français. Ce cadre public-privé doit rendre l’écosystème des acteurs locaux plus visible et plus compétitif dans le cloud, l’IA, la cybersécurité ou le quantique. En ligne de mire : la souveraineté technologique et, plus largement, la réindustrialisation du pays.
-
Empreinte écologique de l’IA générative : Capgemini tire la sonnette d’alarme
Une étude du Capgemini Research Institute alerte les entreprises sur l’impact environnemental de l’intelligence artificielle générative. Peu d’entre elles le quantifieraient et prendraient des mesures pour le limiter. Pourtant, des leviers d’actions existent, rappelle l’ESN.
-
Portrait-robot d’un « Agent IA »
Qu’est-ce que l’IA agentique ? La définition reste vague. Mais des points communs existent entre les différentes approches. Plusieurs experts les listent pour dresser un portrait plus clair de cette technologie d’automatisation riche de promesses.
-
Model Context Protocol : « le port USB-C » des agents IA créé par Anthropic fait des émules
Le protocole de communication open source entre les outils et les modèles d’IA générative, développé par Anthropic, laissait les analystes dubitatifs. Son adoption par un ensemble d’acteurs IT, dont Microsoft et OpenAI, donne raison au fournisseur de LLM qui compte ouvrir, à terme, la gouvernance du projet.
-
Secure GPT : comment Veolia passe de l’IA générative à l’IA agentique
En à peine deux ans, Veolia a généralisé le déploiement de l’IA générative. Choix d’une architecture évolutive, formation des métiers à l’aide de champions, implication des parties prenantes… le groupe a mis toutes les chances de son côté. Et a déjà commencé à déployer ses premiers flux d’IA agentique.