Henri-Jacques Van Tichelen, Emerson : « le Cloud Computing ne peut fonctionner sans DCIM »

A l’occasion de l’événement organisé sur ce thème par LeMagIT et StratégiesCloud en partenariat avec Emerson Network Power, Henri-Jacques Van Tichelen, directeur général du groupe pour la France, est revenu en exclusivité sur sa stratégie au regard des évolutions autour des datacenters, de la nécessaire optimisation énergétique des infrastructures IT et du défi que représente l’émergence du Cloud Computing.

33911-HJvT-photo.jpgEmerson Network Power propose désormais avec Trellis une solution DCIM qui adresse à la fois les moyens généraux et les DSI autour de la gestion des datacenters. Comment gère-t-on une approche faisant à ce point intervenir plusieurs métiers au niveau de la décision ?

Henri-Jacques Van Tichelen : Il est vrai que la mise à niveau des datacenters et l’approche globale que nous proposons conduisent à des décisions concernant deux parfois trois membres du management de l’entreprise. Mais ce n’est pas vraiment un problème pour Emerson qui a l’habitude d’avoir pour interlocuteur tant les moyens généraux que la direction générale ou le directeur des systèmes d’information. Ce qu’il faut voir c’est l’importance d’avoir une approche globale. Les enjeux sont tellement clés pour les métiers autour des centres de données que l’on doit voir les choses dans leur globalité et que tous les acteurs doivent être impliqués dans la décision. A partir du moment où, comme Emerson Network Power, vous mettez en place des ensembles complexes vous passez dans un monde qui est multi-interlocuteurs.

Appelé à se développer le modèle de SI reposant sur une architecture Cloud Computing favorise l’émergence de datacenters. Comment  vous positionnez vous dans ce contexte ?

Henri-Jacques Van Tichelen : Le cloud computing sans une approche DCIM (DataCenter Infrastructure Management, Emerson Network Power propose sa plate-forme Trellis, ndlr) ça ne peut finalement pas marcher. Le Cloud implique un changement de mode de gestion du datacenter – qui est sa véritable structure d’hébergement - sous la double pression des besoins en flexibilité et de la rationalisation des coûts. En France on voit se multiplier les annonces concernant différents clouds de grandes envergures. Nous sommes en soutien des acteurs qui s’engagent et sont déjà nos clients. Nous nous positionnons donc actuellement sur les différents projets en apportant notre valeur ajoutée, notamment dès lors qu’il s’agit d’optimiser des infrastructures qui ont pour objectif de proposer une puissance informatique supérieure pour un coût moindre. Aujourd’hui sur un datacenter de 500m2 la moitié de la surface est occupée par un équipement informatique, l’autre moitié est liée à des équipements techniques connexes mais indispensables (climatiseurs, câbles etc…). Sur des structures de ce type – sur lesquelles reposent les offres de cloud computing – en termes de solution nous pouvons aujourd’hui aller jusqu’à 70% d’optimisation énergétique.

Concrètement comment arrivez-vous à ce niveau de résultat ?

Henri-Jacques Van Tichelen : Les évolutions en matière d’infrastructure sont constantes poussant sans cesse à la remise en cause et à la recherche d’expertise. D’où la nécessité de proposer un modèle maitrisé et global, conçu par des spécialistes mais capables d’appréhender les différents maillons de la chaine, prenant en compte la consommation énergétique de chaque composant du dispositif mais également capable d’optimiser en temps réel les interactions entre ces composants. Nous avons dans notre portefeuille des réponses tant matérielles que logicielles. Mais il s’agit surtout de les utiliser à bon escient, en accompagnant leur implémentation de conseils en amont et de services une fois le déploiement effectif. Au-delà de leur fournir des solutions nous accompagnons réellement nos clients dans l’optimisation dynamique de leurs salles IT.

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