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Watson AlchemyLanguage : vers une rationalisation des APIs

Reconnaissance visuelle, analyse émotionnelle et textuelle… les APIs AlchemyLanguage se multiplient. Il faut désormais faire le tri.

Tout à sa stratégie de faciliter l’intégration d’applications et de services bâtis sur Watson, IBM entend un peu plus rationaliser l’organisation des APIs de son célèbre moteur d’informatique cognitive, Watson. Objectif : mieux flécher le parcours des développeurs afin qu’ils puissent identifier plus rapidement les services et APIs, et logiquement, accélérer leur intégration.

« Nous allons homogénéiser les APIs pour qu’elles soient plus faciles à consommer. [Pour cela], plusieurs APIs vont fusionner », résume Matthieu Debeaux, Cloud Technical Sales, Bluemix et DevOps chez IBM.

Depuis la création de l’entité commerciale dédiée à Watson, IBM a mené une stratégie de découplage des services Watson afin de les exposer sous la forme d’APIs, facilement consommables par les développeurs. Ceux-ci peuvent ainsi les manipuler via la plateforme Watson Developer Cloud ou via le Paas du groupe, Bluemix.

Lors de la conférence Insight 2015, Big Blue avait rappelé qu’une trentaine d’APIs avaient déjà été exposées, et avait aussi promis un doublement de ce nombre pour 2016. Cette exposition des services de Watson est clé pour la création d’un écosystème et d’une communauté solide de développeurs, nous avait rappelé le groupe, avec, à l’esprit, l’idée de pousser les développeurs à faire du Watson sans connaître la mécanique complexe sous-jacente.

Mieux identifier les APIs

La simplicité d’accès à ces services et APIs est d’ailleurs soulignée par David Kenny, le directeur général d’IBM Watson. Dans un billet de blog, il conte la volonté d’IBM de présenter l’IT cognitive de Watson en accès libre. « Une plateforme d’informatique cognitive de qualité doit masquer cette complexité pour encourager les développeurs et inciter ses utilisateurs. Considérez-le comme une Intelligence Artificielle en self-service. L’objectif est de créer des environnements de développements au sein desquels il est facile de naviguer, les développeurs peuvent composer leurs applications et les lancer – qu’ils soient data scientist dans une grande banque, analyste dans la grande distribution ou développeur dans la DSI d’un hôpital ».

Pour IBM, il s’agit désormais de permettre à ces utilisateurs de mieux identifier les APIs et services disponibles alors que justement, leur nombre ne cesse de grandir.  IBM avait par exemple réuni l’ensemble des services et APIs liés à l’analyse textuelle et au traitement en langage naturel sous la bannière AlchemyLanguage. Celle-ci s’étoffant régulièrement de nouvelles APIs, comme par exemple celle réservée à l’analyse des émotions IBM Watson Emotion Analysis (encore en béta). Et d’autres APIs, aujourd’hui incubées dans les labos d’IBM, vont être publiées au fur et à mesure.

Ces APIs sont aujourd’hui rassemblées dans un gros bloc. « On souhaite décomposer ces APIs pour les orienter plus métiers », explique Matthieu Debeaux. Bref, l’idée est de les fusionner pour mieux les identifier, et donc au final, en faciliter leur consommation.

« Aujourd’hui, il s’agit d’un grand fourre-tout », ajoute à son tour Nicolas Comète, architecte chez IBM, qui travaille au sein du Garage Bluemix de Nice. « Il est important d’avoir cette rationalisation autour des services Watson. » Pour lui, qui évangélise aussi Watson auprès des start-ups et entreprises dans le cadre du Garage Bluemix, cette homogénéisation fluidifie le discours et reste plus simple à expliquer aux clients.

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