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OpenStack vs VMware : NFV et IoT pourraient ré-orienter le marché

OpenStack et VMware sont deux options évidentes quand on parle de Cloud privé. Leur avenir réside dans leur capacité à gérer NFV et les applications IoT.

A chaque passage technologique, il existe un point de départ et d’arrivée et cela est surtout vrai lorsqu’on aborde la question du choix entre OpenStack et VMware.

Les entreprises utilisent VMware depuis des années, mais d’autres fournisseurs IT, qui connaissent bien ses entreprises ont fait le choix d’OpenStack. La rivalité entre VMware et OpenStack pourrait au final s’articuler autour de deux d’usage et de la capacité de chacune des technologiques à l’appréhender : la virtualisation des fonctions réseaux (NFV – Network Function Virtualisation) et l’Internet des objets.

Proposer en hébergement des fonctions liées au réseau pourrait aussi être un des accélérateurs de déploiements de datacenters dans les cinq prochaines années. Et si OpenStack y joue un rôle dans la plupart des cas, il a de quoi prendre largement le dessus sur les autres technologies. Si les opérateurs réseaux s’appuient sur le framework Open Source pour proposer des fonctions NFV standard dans leur offre de Cloud public, il en sera d’autant plus aisé de rendre hybride un Cloud privé, également sous OpenStack. Donnant ainsi un coup de pouce à la technologie dans le monde de l’entreprise.

NFV est conçu pour supporter des millions de services multi-tenant et automatiser le déploiement et la gestion des processus pour contrôler les coûts. Les fournisseurs de Cloud public et les entreprises y portent en cela un intérêt réel. Résultat, certains outils ou fonctions NFV peuvent faire la différence. Et si ces outils sont conçus pour OpenStack plutôt que pour VMware, cela pourrait bien pousser bien plus en avant les déploiements d’OpenStack.

L’impact de l’Internet des objets sur le débat OpenStack contre VMware

L’Internet des objets (IoT) est une autre tendance qui devrait impacter les opérateurs réseaux.  L’IoT comprend en fait deux composants : un premier qui connecte les capteurs et les contrôleurs et un second qui convertit les données des capteurs et des contrôleurs dans une forme compréhensible pour les applications. Ce second composant ressemble quelque peu à un repository Big Data.

Les applications développées dans le Cloud sont étroitement liées aux technologies Web, de type front-end, appliquées à des applications plus traditionnelles. Si ce type d’applications ne va changer pas la donne, l’IoT le fera assurément. Les applications IoT distribuent les données et les processus de façon dynamique, redéfinissant les workflows et optimisant la productivité. Puisque les workflows et la productivité sont tous deux critiques pour l’entreprise, les plateformes IoT devraient croitre dans les datacenter et s’immiscer dans leurs programmes de Cloud public.

OpenStack est une option de choix pour les plateformes IoT.  Nombre d’opérateurs réseaux sont déjà proches de l’Open Source et, quand on évoque le Cloud, cela rime souvent avec OpenStack. NFV devrait ainsi pousser les opérateurs à aussi utiliser OpenStack pour l’IoT car les applications ressembleront de près à des fonctions réseaux.

Les évolutions des réseaux, à la fois sur les segments des entreprises et des opérateurs réseaux a alimenté ce débat OpenStack vs VMware – plus que la technologie finalement. Si les opérateurs se mettent à adopter rapidement OpenStack et à déployer de larges pools de ressources NFV, cela devrait contribuer à accélérer les déploiements d’OpenStack et même à l’améliorer.

Mais, si NFV peine à se développer rapidement, les entreprises déjà adeptes de la virtualisation, pourraient favoriser l’adoption des modèles de Cloud hybrides, et dans ce cas, VMware a toutes les chances de conserver, voire d’améliorer, son positionnement. Le futur nous le dira.

Traduit et adapté par la rédaction

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