Microsoft et l'administration : vers une formule tout compris ?

Selon PCInpact, Microsoft aurait proposé à au moins deux ministères une offre « tout compris », qui serait déjà en train de séduire l’une des deux administrations : pour 150 euros par an et poste de travail, les organisations concernées pourraient accéder à l’ensemble des solutions Microsoft pour le poste de travail, du système d’exploitation aux outils de développement en passant par les

Selon PCInpact, Microsoft aurait proposé à au moins deux ministères une offre « tout compris », qui serait déjà en train de séduire l’une des deux administrations : pour 150 euros par an et poste de travail, les organisations concernées pourraient accéder à l’ensemble des solutions Microsoft pour le poste de travail, du système d’exploitation aux outils de développement en passant par les applications bureautiques.

Microsoft n’a pu être joint dans l’immédiat pour commenter la nouvelle. Une source ministérielle qui préfère concerner l’anonymat indique avoir eu vent de cette même nouvelle, sans pour autant pouvoir la confirmer. Elle relève néanmoins que Microsoft se démène actuellement pour conserver une implantation sur le poste de travail dans les grandes administrations : « la bataille est là ; nous n’avons pas de produits Microsoft en infrastructure et je ne suis pas certain que les utiliserions même si l’éditeur nous les offrait. » Notons que des rumeurs d'offres similaires ont déjà circulé dans l'administration française.

Retour en grâce de Microsoft

Si l’hypothèse d’une telle offre, très agressive, s’avère crédible, notre source rappelle que son acceptation directe serait illégale : « il peut y avoir une convention de prix déjà signée, mais sans appel d’offre, il n’est légalement pas possible de l’appliquer. » Pour autant, cette source souligne que Microsoft semble jouir d’un net retour en grâce auprès du gouvernement : « ça, c’est sûr. Pour ce qui est des administrateurs des systèmes d’information, c’est moins évident. »

Si la rumeur diffusée par PCInpact s’avérait exacte, elle marquerait au moins un second coup de pouce inattendu de la France à l’égard de Microsoft, mais aussi peut-être le début d’une orientation de grandes administrations centrales. A rebours de la tendance lourde observée ces dernières années, celle d’une orientation des informatiques publiques vers des solutions libres et aisément interopérables.

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