Facebook accueille un investisseur russe et voit sa valorisation perdre 33 %

Facebook ne connaît pas de frontières y compris en termes de capitaux frais.

Facebook ne connaît pas de frontières y compris en termes de capitaux frais. Le service n°1 de la génération Web 2.0 vient d’accepter l’entrée de la société Internet russe Digital Sky Technologies pour 200 millions de dollars, contre 1,96 % de son capital. Un montant qui dévalorise tout de même la société d’un tiers, si l’on se réfère à 2007, année où Microsoft avait investi 240 millions de dollars contre seulement 1,6 % des parts !

Une dévalorisation que justifie Mark Zuckerberg, patron et fondateur de Facebook, en expliquant que 2007 était certainement un pic dans l’attractivité des services Web 2.0 et que, depuis, la crise était passé par là. Autre argument visant à ne pas fâcher l’éditeur de Windows qui pourrait se sentir légèrement floué : l’accord avec Microsoft comportait également un volet industriel intéressant pour ce dernier, puisqu’il prévoyait la monétisation publicitaire de l’audience de Facebook, devenue l’une des plus importantes de la toile.

Toujours selon Mark Zuckerberg, la société devrait voir ses revenus progresser de 70 % en 2009, et prévoit un flux de trésorerie positif dès 2010. Reste que le groupe n’a pas obligation de publier ses résultats puisqu’il demeure privé. Selon le cabinet d’étude spécialisé eMarketer, l’activité du service progresse relativement lentement et devrait générer 230 millions de dollars en 2009, contre 210 millions en 2008.

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