Adobe fait de premiers pas timides dans le cloud

Avec le lancement de sa suite Creative Cloud, Adobe fait ses premiers pas dans le nuage avec une offre logicielle en mode locatif, couplée à des services en nuage.

C’est finalement hier  qu’Adobe a officiellement dévoilé sa stratégie Cloud, une stratégie, qui dans un premier temps passe par le lancement en mode locatif de sa suite Adobe Creative Cloud, une offre qui propose l’ensemble de son catalogue logiciel Creative Suite couplé à des services en nuage pour un abonnement forfaitaire mensuel.Bref pas de révolution mais un premier pas vers la constitution d'un ensemble de services en nuage.

Comme l'explique Adobe, cette réorientation de la firme vers le mode locatif  n’est ainsi que la première pierre d’une stratégie plus ambitieuse qui vise à enrichir l’ensemble de la gamme Adobe de nouveaux services en ligne, comme des services de partage de fichiers, de synchronisation, mais aussi de futurs services de publication de magazines en ligne en couplage avec InDesign, ou la disponibilité de versions online ou portables comme les fameuses applications Touch d’Adobe.

Pour l’éditeur, il s’agit en fait d’utiliser ce modèle d’abonnement en ligne pour augmenter ses revenus récurrents et relancer des activités qui ont un peu souffert au cours des derniers mois.

Le lancement de Creative Cloud est coordonné avec celui de la version 6.0 de la fameuse Creative Suite de l’éditeur, dont chaque composant applicatif (comme InDesign, Illustrator, Dreamweaver, Premiere Pro, After Effects, Flash Professional) se retrouve ainsi accessible à travers un modèle d’abonnement. Une version de test des applications Muse et Edge pour le développement HTML5 est également Incluse.

L’offre Creative Cloud et les différentes suites CS6 seront disponibles d’ici 30 jours. Le service Creative Cloud d’Adobe est commercialisé 49,99 dollars par mois sur une base annuelle aux États-Unis, mais au prix de 59 € TTC par mois en Europe. Comme à son habitude, l’éditeur n’a guère fait de cadeau à ses utilisateurs européens et ses prix sont près de 30 % plus élevés de ce côté-ci de l’Atlantique.  Reste qu’on peut se consoler en se disant que pour les versions traditionnelles, vendues en mode licence, cet écart approche toujours les 80 %.

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