Oracle et Salesforce trouvent un terrain d’entente dans le cloud

Après Microsoft, Salesforce. Après avoir annoncé un partenariat d’envergure avec Microsoft, Oracle signe, la même semaine, un accord technologique avec un autre de ses rivaux : Salesforce.com, pionnier du CRM Saas et acteur clé du modèle cloud.

Après Microsoft, Salesforce. Après avoir annoncé un partenariat d’envergure avec Microsoft, Oracle signe, la même semaine, un accord technologique avec un autre de ses rivaux : Salesforce.com, pionnier du CRM Saas et acteur clé du modèle cloud.

Selon les termes de cette alliance qui court sur une durée de 9 ans, Salesforce, déjà gros utilisateur de technologies Oracle, s’engage à reposer ses services sur Oracle Linux, sur les systèmes intégrés Exadata, ainsi que sur la plate-forme middleware Java du groupe de Redwood Shores. En retour, Oracle s’est quant à lui engagé à intégrer les services de Salesforce.com au sein de ses applications de gestion RH et financière dans le cloud, Fusion HCM (Human Capital Management) et Financial Cloud. Autre volet de l’accord, Salesforce utilisera ces deux applications en interne.

Ce accord suit celui signé avec Microsoft qui vise quant à lui à certifier et supporter les technologies Oracle, OS Linux, webLogic et la base de données, sur Hyper-V et Azure.

Pourtant, si Oracle et Microsoft bataillent ferme sur le marché des bases de données (Microsoft avec SQL Server), le rapprochement avec Salesforce prend une toute autre saveur. Larry Ellison et Mark Benioff sont notamment connus pour être de grands « ennemis ». Avant de monter Salesforce en 1999, Mark Benioff a passé 13 ans chez Oracle.

Surtout, ce partenariat technologique de 9 ans entre les deux groupes vient également effacer les suppositions selon lesquelles Salesforce chercherait à réduire sa dépendance technologique vis-à-vis d’Oracle. La société de Mark Benioff avait en effet recruté Tom Lane, l’un des cadres de la communauté PostgreSQL, une base de données Open Source qui se positionne en alternative à Oracle. Oracle « a des problèmes de base de données très intéressants à résoudre », avait-il sobrement expliqué lors de son transfert vers Salesforce. Il semble que la firme de Larry Ellison y soit parvenu.

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